A la quatrième commission des Nations unies, l’Espagne a pris la parole au nom de l’Union européenne pour demander le recensement de la population des camps de Tindouf. Cette requête réclamée, depuis plus d’une décennie, par le Conseil de sécurité et le Maroc, bute toujours sur le refus catégorique d’Alger d’autoriser les services onusiens à mener cette opération sur son territoire.

Le Secrétaire général de l’ONU a transmis aux membres du Conseil le projet de son rapport annuel sur la question du Sahara qui explique la situation prévalente sur le territoire. Ce rapport ainsi que celui de la mission Minurso, qui doivent être examinés avant le vote de la résolution du Conseil de sécurité, relatent les entraves continues de l’Algérie et des séparatistes du Polisario au travail de l’ONU pour la résolution du conflit.

Nombreux sont les pays ayant manifesté, depuis le siège de l’ONU, à New-York, leur soutien en faveur du plan d’autonomie marocain, considéré comme la « solution unique » pour résoudre de manière définitive le différend régional autour du Sahara marocain.

Nayef al-Sudaïri, ambassadeur d’Arabie saoudite pour les Territoires palestiniens, est arrivé mardi à Jéricho, en Cisjordanie occupée pour y rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas. Cette visite officielle est une première depuis la signature des accords d’Oslo en 1993. Elle intervient au moment où un ministre israélien participe à une réunion de l’Organisation mondiale du tourisme en Arabie.

Lors de sa visite au Caire pour participer à la réunion de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), Ehsan Khandouzi, ministre iranien de l’Économie et des Finances, s’est entretenu, lundi, avec Mohamed Maait, son homologue égyptien. Il s’agissait de la première rencontre de ce niveau entre les ministres iranien et égyptien de l’Économie et des Finances depuis près de dix ans.

Lors de la 78e Assemblée générale de l’ONU à New York, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a pris la parole quelques jours après le discours du président ukrainien à cette même tribune. Le représentant de la Russie en a profité pour lancer une charge contre les pays occidentaux, qualifié d’« empire du mensonge ». Il a aussi cherché à s’ériger en chantre du multilatéralisme en plaidant pour les pays du Sud.

Le ministre russe des Affaires étrangères a demandé à Antonio Guterres de réagir au non-respect par les États-Unis de leurs devoirs de pays hôte de l’Onu.

Les actions des pays en matière de changement climatique ne sont pas en nombre nécessaire par rapport à l’ampleur du problème, selon le chef de l’Onu. Il a alerté sur le fait que l’humanité a « ouvert les portes de l’enfer » et se dirige vers un « monde dangereux et instable ». Il a appelé les dirigeants mondiaux à proposer de nouvelles initiatives.

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni mercredi, avec la présence de Volodymyr Zelensky et Sergueï Lavrov. « L’Occident après la fin de la guerre a fait le choix de devenir le chef de toute l’humanité et d’ignorer l’héritage des pères fondateurs de l’ONU », a lancé le chef de la diplomatie russe qui parlait juste après l’intervention d’Antony Blinken, son homologue américain.