Turquie

En Turquie, à un peu plus de deux mois des élections législatives et présidentielle, le lancement officiel de la campagne électorale a démarré vendredi, avec un enjeu pour l’opposition : mettre fin à 20 ans de pouvoir de Recep Tayyip Erdogan. Paris qui parait difficile à relever face aux divergences nées de la désignation du leader de l’opposition.

Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé mercredi à Ankara, pour rencontrer son homologue turc Mevlut Cavusoglu et exprimer la solidarité du peuple et du gouvernement iraniens au gouvernement et à la nation turcs. Une visite qui intervient à la veille d’une réunion quadripartie à Moscou où Turcs et Syriens sont attendus. En effet, Russes et Iraniens tentent de convaincre les deux pays voisins de tourner la page…

L’alliance de six partis de l’opposition turque a désigné lundi Kemal Kiliçdaroglu, leader de sa principale formation, pour affronter à la présidentielle du 14 mai le chef de l’État Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans.

Trois semaines après le violent séisme qui a touché le sud de la Turquie et la Syrie voisine, un nouveau tremblement de terre de magnitude 5,6 a frappé la ville de Malatya (sud-est) lundi 27 février, faisant un mort et au moins une soixantaine de blessés. Une réplique de plus qui préoccupe en Turquie.

Un nouveau séisme, de magnitude 6,4, a été ressenti lundi 20 février 2023 dans le sud de la Turquie déjà ravagé. L’épicentre se situe dans la localité de Defne, province de Hatay. La secousse a été suivie trois minutes plus tard par une seconde secousse, engendrant d’autres répliques. Ce tremblement de terre a été ressenti dans les pays voisins, Syrie en tête. D’autres victimes se sont ajoutées déjà aux 47.000 morts déjà recensés dans les deux pays.