Turquie

La campagne électorale en Turquie, avant le deuxième tour dimanche 28 mai, donne lieu à des tensions diplomatiques entre l’Allemagne et la Turquie. Ankara a dénoncé les perquisitions effectuées aux domiciles de journalistes turcs en Allemagne et convoqué l’ambassadeur allemand. Lundi 21 mai, c’était son homologue turc à Berlin qui était cité, l’Allemagne n’ayant pas apprécié les vives critiques d’Ankara évoquant une atteinte à la liberté de la presse.

Sinan Ogan, candidat ultranationaliste, a annoncé lundi son soutien à Recep Tayyip Erdogan pour le second tour de l’élection présidentielle du dimanche 28 mai. Arrivé troisième au premier tour le 14 mai, S. Ogan avait recueilli 5,2% des suffrages. Ses électeurs sont courtisés autant par le président sortant que par son rival, Kemal Kiliçdaroglu.

Kemal Kiliçdaroglu, rival de Recep Tayyip Erdogan, a lancé jeudi sa campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu le 28 mai. Le candidat d’opposition, qui avait obtenu 44,9% des suffrages le 14 mai contre 49,5% pour le président sortant, donne un virage nationaliste à son discours dans l’espoir d’élargir son électorat.

À trois jours des élections présidentielle et législatives en Turquie, l’un des trois candidats qui devaient affronter Recep Tayyip Erdogan dimanche vient de jeter l’éponge. Muharrem Ince était accusé depuis plusieurs semaines de disperser les voix de l’opposition.

À deux semaines des élections présidentielle et législatives en Turquie, et alors que la tension monte dans le pays, deux initiatives citoyennes forment des dizaines de milliers de volontaires pour observer le déroulement du scrutin et le dépouillement des votes, afin d’empêcher toute manipulation des résultats.

Kemal Kiliçdaroglu, principal rival de Recep Tayyip Erdogan à l’élection présidentielle du 14 mai en Turquie, bénéficie d’un allié de poids : celui des Kurdes du HDP. À un peu plus de deux semaines du scrutin, le camp de l’opposition se renforce.