Asie du sud

Le Japon et l’Inde ont commencé, lundi 16 janvier, dans la région de Tokyo, les premières manœuvres militaires aériennes communes de leur histoire. Ces exercices sont destinés à renforcer les liens de défense entre les deux pays et se déroulent sur fond d’inquiétudes grandissantes face à la montée en puissance de la Chine dans la région Asie-Pacifique.

Sharad Yadav, opposant au parti du Congrès lors de la période controversée de l’État d’urgence, a tiré sa révérence. Il avait participé à la fondation du Janata Party qui avait bouleversé à jamais la scène politique de l’Inde en renversant le Congrès. Son combat acharné pour l’égalité des castes avait achevé de forger sa légende aux yeux d’une majorité d’Indiens.

A la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Inde a chargé, jeudi, le Pakistan lors d’un meeting sur la lutte mondiale contre le terrorisme. Jaishankar, ministre indien des Affaires étrangères, a accusé sans détours Islamabad d’être l’épicentre et l’agent du terrorisme en Asie du Sud.

Un nouvel affrontement entre militaires indiens et chinois a eu lieu, en fin de semaine dernière, sur la frontière himalayenne contestée entre l’Inde et la Chine, faisant des blessés des deux côtés. C’est ce qu’a annoncé lundi la partie indienne.

Les répercussions économiques de la guerre qui se déroule en Ukraine rebat les cartes du marché mondial des hydrocarbures. Ainsi, l’Inde se fournit de plus en plus fortement auprès de la Russie pour combler ses besoins en hydrocarbures, le surplus faisant l’objet d’exportations vers d’autres marchés.