Mauritanie

Alors que le chef de la diplomatie mauritanienne a récemment séjourné à Rabat, Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani, président mauritanien, a annoncé être disposé à jouer «un rôle facilitateur» entre le Maroc et l’Algérie. C’est ce qu’il a laissé entendre au quotidien français L’Opinion.

Le ministre des Affaires étrangères mauritanien a lu, lundi 27 septembre, l’intervention de son pays à la 76e session de l’Assemblée général de l’ONU. Une occasion pour Ismail Ould Cheikh d’affirmer la «position constante» de son gouvernement sur la question du Sahara occidental. Un changement perceptible dans la position de Nouakchott intervient à la veille du déplacement du patron de la diplomatie mauritanienne à Rabat.

Nasser Bourita ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec son homologue mauritanien, Ismaël Ould Cheikh Ahmed.

La Mauritanie s’est dite «profondément préoccupée» par la rupture de l’Algérie de ses relations avec le Maroc. La position exprimée jeudi par Ismail Ould Cheikh, ministre des Affaires étrangères, a reconnu que la région maghrébine fait face à une «crise», pointant du doigt «les problèmes entre les frères algériens et marocains dans la paralysie de l’Union du Maghreb».

Le président mauritanien a réitéré la «position neutre positive» de son pays sur la question du Sahara occidental. Une attitude qui, selon le chef de l’État mauritanien, permet à son pays de rapprocher les parties. L’équidistance autoproclamée par Nouakchott pèche par sa fragilité évidente. Surtout qu’elle place le Maroc dans la même case que la prétendue RASD…