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Soudan
Au petit jour de mardi, vers 4h ou 5h du matin (locales), plusieurs installations de Port-Soudan ont été touchées par des frappes de drones…
Sanglante a été la journée du mercredi 17 novembre, au Soudan. L’armée a tiré sur les manifestants dans la banlieue nord de Khartoum en laissant sur le carreau pas moins de 15 morts. Le coup d’État militaire mené par le général al-Burhan prend un pli sanguinaire. En dépit de l’appel de Washington à remettre en place le pouvoir civil.
Le général Abdel Fattah al-Burhan, auteur du putsch du 25 octobre, a nommé jeudi 11 novembre un nouveau Conseil de souveraineté. Plusieurs personnalités qui réclamaient un transfert rapide du pouvoir aux civils ont été écartées de sa composition. L’opinion soudanaise qui rejette la main-mise des militaires appelle à une manifestation de la colère pour aujourd’hui samedi. Alors que les forces de l’ordre se sont massivement déployées à Khartoum pour briser l’élan contestataire.
La rue au Soudan affiche sa réprobation du coup de force opéré par les militaires. Après la manifestation massive de samedi dernier, c’est à une nouvelle démonstration de force que l’opposition aux putschistes appelle ce dimanche. Pressé de toute part, la junte tente de manœuvrer et jette de la poudre aux yeux. Tout en persistant à mettre à l’ombre ses opposants.
Siddig Yousif, l’un des leaders du parti communiste soudanais, n’a toujours pas pu rentrer à Khartoum depuis le coup d’État militaire du 25 octobre. Toujours coincé au Caire où il s’est rendu pour des raisons personnelles, il condamne les putschistes et leurs appuis.
Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, en résidence surveillée depuis le coup d’Etat il y a une semaine, a estimé que «la voie vers une sortie de crise» passait par le retour de son cabinet déposé par la junte que dirige abdel Fattah al-Burhane. Des médiations sont en cours pour dégager un terrain d’entente entre militaires et civils impliqués dans la transition.
Les Soudanais hostiles au coup d’État du général al-Burhan sont toujours déterminés à tenir tête à l’armée. Dimanche 31 octobre, la grève s’est poursuivie à Khartoum. Le syndicat de médecins, qui avait recensé au moins trois morts et une centaine de blessés, a annoncé la mort de deux autres manifestants.
Le putsch opéré lundi dernier au Soudan n’en finit pas de faire des vagues. Les opposants au coup d’Etat militaire organisent une démonstration de force contre le général Abdel Fattah al-Burhan. Ils sont bien décidés à remettre en route la transition démocratique, malgré cinq jours de répression meurtrière, le bilan étant d’au moins dix morts et des dizaines de blessés.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution unanime sur le Soudan, jeudi 28 octobre. Après plusieurs jours de discussions, la Russie et la Chine ont accepté de signer un texte amendé, définissant une position commune. Au moins une personne supplémentaire s’érigeant contre le coup d’État a perdu la vie.
Les forces de sécurité soudanaises ont multiplié mercredi les arrestations de militants et manifestants pour tenter d’en finir avec l’opposition au putsch militaire. En fin de journée, des manifestants résistent en maintenant les barricades de leur « grève générale ».
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