Partis politiques

Abdelilah Benkirane porté, de nouveau, à la tête du PJD, a reçu un message royal de félicitations. L’ancien chef de gouvernement qui a choisi de se mettre à la touche avant que les démons de la politique ne le ré-habitent, est appelé par ses frères pour redonner vie à la formation islamiste en déperdition électorale et politique.

Hanane Bakour a annoncé jeudi avoir été convoquée par la police judicaire de Salé suite à une plainte déposée par le Rassemblement national des indépendants et M’Barka Bouaida, présidente RNI de la région de Guelmim-Oued Noun. Sur sa page Facebook, la journaliste a indiqué avoir été entendue par la police.

Le vieux Sphinx est de retour. A quelques jours du congrès extraordinaire du PJD, prévu samedi 30 octobre, Abdelilah Benkirane remonte en selle. Après le message manuscrit diffusé, le 24 octobre, sur Facebook, il est passé mercredi aux paroles en nourrissant un discours des plus acrimonieux à l’encontre de Saad-Eddine El Othmani, tenu pour responsable de la bérézina électorale de la formation islamiste.

Le débat engagé autour de la question du pass vaccinal, rendu obligatoire par l’Exécutif pour tout citoyen appelé à accéder aux espaces publics et privés, n’a pas épargné le PJD. En tout cas, ses députés se sont joints à la polémique engagée autour de ce dossier assez problématique.

Non, la vaccination contre la Covid-19 ne fait pas l’unanimité. Si un mouvement réfractaire s’est déjà illustré en appelant au boycott de la campagne de vaccination à travers laquelle le pouvoir tente de garantir une « immunité collective », laquelle reste aléatoire au regard de l’émergence de variants plus ou moins virulents, des formations politiques ont choisi de surfer sur la vague de cette protestation. Ainsi, le PSU s’est érigé contre le pass sanitaire en le dénonçant. Et prévoit de saisir la Cour constitutionnelle pour annuler la décision gouvernementale rendant obligatoire ledit pass.

Le tribunal administratif de première instance de la ville d’Oujda a décidé, jeudi, d’annuler l’élection de Soulaimane Azouagh, de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), à la tête du conseil communal de la ville de Nador, quelques jours seulement après son élection.