La capitale politique marocaine a été classée, signale le rapport, 126e au niveau mondial sur 141 villes. L’évolution du classement de Rabat montre également un net recul. En 2019, la ville a occupé la 99e place. En 2020, elle a chuté à la 101e, avant d’être classée 109e en 2021 puis 126e en 2022. Elle est ainsi devancée par Cape Town (Afrique du Sud, 125e), Buenos Aires (Argentine, 124e), Alger (Algérie, 123e), ou encore Rome (Italie, 122e).
Sur le plan mondial, Rabat est mieux classée que San José (Costa Rica, 127e), Brasilia (Brésil, 128e), Bogotá (Colombie, 129e) et São Paulo (Brésil, 130e). Au niveau arabe, Rabat occupe la 10e place. Abu Dhabi (Emirats arabes unis, 13e) est première dans la région, suivie de Dubaï (17e), de Riyadh (Arabie saoudite, 30e), La Mecque (52e), Jeddah (56e), Doha (Qatar, 59e), Médine (Arabie saoudite, 85e), Muscat (Oman, 96e), Le Caire (Egypte, 108e) et Alger (Algérie, 123e).
Rabat reste cependant mieux classée que d’autres capitales arabes, à l’image d’Amman (Jordanie, 135e), Tunis (Tunisie, 137e), Beirut (Liban, 139e) et Sanaa (Yémen, 140e).
Au niveau mondial, Zurich, (Suisse) occupe la première place, suivie d’Oslo (Norvège) et de Canberra (Australie).
L’étude suisse combine des données montrant dans quelle mesure la technologie permet aux villes de relever les défis auxquels elles sont confrontées, pour atteindre un niveau supérieur de qualité de vie de leurs habitants. Il s’agit ainsi de mesurer l’espérance de vie, les années de scolarisation attendues dans les villes et le nombre moyen d’années d’études achevées, ainsi que le revenu par habitant.
Cette année, le rapport a examiné la vie urbaine dans 141 villes, élargissant ainsi le nombre de centres étudiés par rapport à 2021, où le total a été de 118. En 2023, « quelque 20 000 citoyens ont été interrogés sur la vie dans leurs villes, concernant les priorités qu’ils considèrent les plus urgentes, le logement abordable et la congestion routière, en plus de la création d’emplois et les espaces verts », indiquent les auteurs dudit rapport.
Les habitants des villes étudiées ont également été interrogés sur diverses structures et technologies, dans le but de déterminer si ces solutions répondent efficacement à leurs principales préoccupations. Par ailleurs, il leur a été demandé dans quelle mesure ils se sentent à l’aise avec des technologies telles que la reconnaissance faciale et le partage de données personnelles pour réduire la congestion du trafic.
Selon la majorité des répondants, les critères du choix de résidence dans chaque ville sont largement guidés par l’accès aux services, tels que la santé et l’éducation, ainsi que la qualité de vie que propose chaque zone urbaine.