“Cette excellente cote de crédit permet à la Banque africaine de développement de fournir des ressources financières aux pays africains à des niveaux favorables pour développer leurs économies’’, a déclaré la vice-présidente par intérim chargée des finances de la BAD, Hassatou N’Sele. Cette reconnaissance est “extrêmement importante dans le contexte actuel de hausse des taux d’intérêt et des interrogations liées à la viabilité de la dette”, a-t-elle ajouté. Il s’agit là, selon elle, “d’une reconnaissance forte de la solidité et du profil financiers de la Banque africaine de développement, ainsi que du soutien extraordinaire que la Banque reçoit de ses actionnaires”.
Fitch a salué l’importance de la mission publique de développement de la Banque et l’excellente qualité de sa gestion du risque, note le communiqué. Déjà cette semaine, explique la BAD, “ce rôle de premier plan que la Banque assume dans le façonnement du paysage mondial du développement a reçu une autre marque de reconnaissance +Publish what you fund+, la campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement”.
L’organisation a classé le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement premier parmi les 50 organisations internationales de développement recensées dans l’indice de transparence de l’aide 2022, rappelle le texte. “Forte d’une position financière solide, la Banque lance des initiatives qui changent la donne pour l’Afrique, qu’il s’agisse d’aider les pays africains à se relever de la crise de Covid-19 ou de s’attaquer à la crise mondiale en matière de sécurité alimentaire que le conflit Russie-Ukraine a déclenchée”, souligne la même source. Le communiqué rappelle qu’à la suite des craintes accrues d’insécurité alimentaire en Afrique, la BAD a lancé une Facilité de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars. Il s’agit de “procurer des semences certifiées et un accès aux engrais agricoles à 20 millions de petits exploitants africains”. Ce qui va se traduire, relève la BAD, par la production de 38 millions de tonnes de denrée alimentaires supplémentaires en seulement deux ans, d’une valeur de 12 milliards de dollars.