Paraphé par le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, et le directeur général de l’Agence française de développement, au nom de leurs institutions respectives, l’accord, d’une durée de cinq ans (2021 à 2026), prévoit un montant indicatif de 2 milliards d’euros de cofinancement pour les trois premières années. Il viendra en complément du partenariat actuel entre les deux institutions reposant sur une compréhension mutuelle, en facilitant les échanges de personnel, le partage des connaissances et l’organisation conjointe d’événements.
Le partenariat existant couvre déjà des secteurs clés tels que les infrastructures, l’eau et l’assainissement, l’agriculture et le secteur privé. Le nouvel accord remplace un précédent accord-cadre signé en novembre 2015. En accord avec l’agenda de Finance en commun, un forum organisé par les banques publiques de développement, la Banque africaine de développement et l’AFD, capitaliseront sur leur expertise et leur expérience respectives. Ils se concentreront sur l’adaptation au changement climatique, les infrastructures et le développement urbain durables, la gouvernance et la bonne gestion des finances publiques.
Leur coopération portera également sur le renforcement du secteur privé et du secteur financier. Il s’agira notamment d’envisager des actions conjointes en soutien au développement humain et la lutte contre la fragilité, en particulier dans la région du Sahel. Le président Adesina a déclaré à ce propos que « l’accord que nous signons aujourd’hui est spécial car l’Agence française de développement est l’un de nos partenaires les plus importants. Nous avons accompli beaucoup de choses en travaillant ensemble et je sais que nous continuerons à faire de bonnes choses pour l’Afrique. Je suis très enthousiaste pour l’avenir. » Il s’agit à la fois d’un partenariat officiel et personnel, porté par des êtres qui ont la même vision stratégique. « Mon cher ami Rémy Rioux est un ami fidèle et cher à l’Afrique », a ajouté le président Adesina. « Il est important pour le continent africain d’avoir une émergence économique plus forte après le Covid-19, et il peut le faire avec un soutien solide de ses partenaires au développement.
La Banque africaine de développement et l’Agence française de développement, travaillant de concert avec nos pays à de nombreux niveaux, peuvent y parvenir », a-t-il souligné.
De son côté. Rémy Rioux, a déclaré que « la pandémie de Covid 19 a creusé les inégalités à l’échelle mondiale et a perturbé la voie vers la réalisation des Objectifs de développement durable ». Ceci est particulièrement vrai sur le continent africain, qui a fait preuve d’une incroyable résilience, mais qui a également subi l’une des pires récessions économiques de l’histoire. « Les banques publiques de développement actives sur le continent ont un rôle clé à jouer dans le financement de la reprise post-Covid en Afrique. Nous devons renforcer nos partenariats, en mettant en commun nos ressources financières et notre expertise, en alignant nos objectifs et nos procédures, afin d’être plus efficaces et de répondre aux besoins de nos clients. Tel est l’esprit de l’accord de cofinancement que je suis très heureux de signer aujourd’hui avec mon cher ami Akinwumi Adesina et notre partenaire de longue date, la Banque africaine de développement. Finançons en commun. »
La Banque africaine de développement et l’Agence française de développement entretiennent un partenariat fructueux. La Banque est le quatrième partenaire financier de l’Agence française de développement et son premier partenaire parmi les banques multilatérales régionales. L’AFD est, quant à elle, le premier partenaire financier bilatéral de la Banque.
En kiosque
BAD/AFD : Accord de cofinancement de 2 milliards d’euros pour l’Afrique
Continuer la lecture
Add A Comment
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.
© 2024 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.