La consigne aura été forte au point que même le wali de Boumerdès, qui avait assisté au coup d’envoi de l’événement le 3 août, n’a pas honoré de sa présence le chef du mouvement séparatiste. Idem pour les secrétaires généraux des grands partis algériens qui s’agitent dans le sillage du système et de ses recommandations.
Pour rappel, en 2018, Djamel Ould-Abbès, ex-secrétaire général du FLN (Front de libération national), avait pris la parole devant les participants lors la séance de clôture de l’université d’été du Polisario à Boumerdès. En 2019, Alger avait envoyé Slimane Chenine, président « islamiste » de la Chambre basse du Parlement, représenter l’Etat algérien à la cérémonie d’ouverture de l’université.
C’est en 2009 que le « Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui » avait lancé l’université d’été des cadres du Polisario à Boumerdès.