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B. El-Assad répond à R.T. Erdogan : Toute négociation est conditionnée par « la fin de l’occupation »

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Commentant pour la première fois les rencontres syro-turques en cours, Bachar el-Assad, président syrien, a estimé jeudi 12 janvier que le but de cette démarche parrainée par la Russie devrait être « la fin de l'occupation » turque du territoire syrien. Pendant ce temps, sur le terrain, les accrochages se poursuivent entre les troupes de Damas d'un côté, l'armée turque et ses alliés syriens de l'autre.
B. El-Assad répond à R.T. Erdogan

Pour Bachar el-Assad, les rencontres entre responsables syriens et turcs ne peuvent être « fructueuses » que si elles ont pour objectif de « mettre fin à l’occupation turque en Syrie et au soutien au terrorisme ». Le chef de l’État syrien, qui recevait l’envoyé spécial du Kremlin pour la Syrie, a souligné que les rencontres syro-turques « doivent être basées sur une coordination et une planification préalables » entre Damas et Moscou.

Ces propos interviennent après une réunion en décembre à Moscou, entre les ministres turc, syrien et russe de la Défense. La première depuis le début de la guerre en Syrie, au cours de laquelle Ankara a activement soutenu les rebelles qui souhaitaient renverser le pouvoir syrien.

Quelques heures avant la déclaration de Bachar el-Assad, Mevlüt Çavuşoğlu , chef de la diplomatie turque, a affirmé n’avoir pas exclu une rencontre avec Fayçal al-Mokdad, son homologue syrien, en présence de Sergueï Lavrov. « Le plus tôt possible, peut-être début février », dit-il. Mais des sources syriennes citées par la chaîne panarabe al-Mayadeen, proche de Damas, ont démenti les propos du ministre turc. « Une telle rencontre ne peut avoir lieu que s’il y a un accord sur son objectif, qui est la fin de l’occupation turque d’une partie de la Syrie », a précisé la source syrienne.

En dépit de cette effervescence diplomatique, le front où se font face les armées turque et syrienne s’est encore réchauffé jeudi. Trois officiers syriens, dont un général, ont été tués dans un bombardement turc au nord d’Alep, selon l’ONG Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Pas de quoi faciliter le rapprochement entre les deux pays voisins en état de quasi-guerre depuis 2011.

 

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