Si les responsables américains n’ont pas mentionné « les nombreuses missions de bombardement israéliennes, qui visent à arrêter la fourniture par Téhéran d’armes avancées au Hezbollah au Liban, et travaillent à limiter l’influence iranienne en Syrie », dans les coulisses, ils ont passé en revue pour le quotidien US un certain nombre de missions israéliennes menées pendant plusieurs années, sur approbation par de hauts responsables aux États-Unis, en particulier au Pentagone.
Selon le journal, les pourparlers américano-israéliens visent à garantir que les frappes aériennes israéliennes n’interfèrent pas avec la campagne militaire menée par les États-Unis contre Daech qui tentent de se redéployer dans la région.
Des sources locales dans la province d’Idleb ont rapporté que la milice djihadiste takfiriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a découvert une cellule travaillant dans ses rangs pour la solde de Daech. Cette cellule s’était infiltrée dans ses rangs par le biais d’un camp pour volontaires. Elle avait pour mission de faciliter le travail de Daech (EI) à Idlib et de restructurer ses rangs après avoir assuré des armes et des munitions.
Selon ces sources, l’un des dirigeants de la cellule, connu sous le nom de guerre Abu Al-Baraa est de nationalité saoudienne. Il travaillait sous la couverture de HTC dans sa filiale d’armement dans le cadre d’un camp à proximité de la ville de al-Dana, au nord d’Idlib.
La cellule a reconnu avoir caché un grand nombre d’éléments qui ont prêté allégeance à Daech dans des camps et des maisons situés près de la frontière syro-turque. Certains d’entre eux faisaient des va et vient avec la Turquie, pour apporter l’argent qui leur était envoyé via des transferts bancaires, par des parties qui les soutiennent et les financent.
HTC a lancé une « importante campagne de sécurité » pour arrêter les membres de cette cellule. Elle a annoncé voir capturé un certain nombre d’entre eux près de la ville d’al-Dana, au nord d’Idlib, et confisqué les armes et les munitions en leur possession.
Les sources ont indiqué que HTC avait précédemment arrêté un certain nombre d’entre eux, puis les avait relâchés après avoir prêté allégeance à al-Joulani, le dirigeant d’HTC. Ce dernier a mis en garde l’organisation rivale des Hourraseddine contre toute tentative de restructuration, sous peine de son démantèlement, si sa relation avec la cellule de Daech est prouvée.