L’accord prévoit notamment du partage de renseignement, des échanges scientifiques et de la coopération économique entre les États-Unis et le Bahreïn, un pays qui accueille la Ve flotte américaine et dont les relations avec l’Iran sont tendues.
Ce texte doit permettre « de mieux travailler ensemble à la réponse aux menaces au moment où elles apparaissent », a déclaré Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, lors de la signature à Washington, aux côtés du prince héritier Salmane ben Hamad al-Khalifa. Les deux pays doivent aussi travailler ensemble sur des « technologies de confiance », une référence au matériel, souvent chinois, que Washington voit comme un risque pour la sécurité.
Le Bahreïn, petit royaume dirigé par une famille régnante sunnite, avait été visé par un embargo sur les armes décidé par Barack Obama à la suite de la répression de manifestations de contestation animées par des partis chiites, dans la foulée des Printemps arabe en 2011. L’Administration Donald Trump avait ensuite repris langue avec Manama, notamment en raison de la normalisation de ses relations avec Israël à partir de 2020.
Des ONG accusent régulièrement le Bahreïn de « sérieuses violations » des droits humains et « d’actes de torture » contre des opposants emprisonnés. Une question qu’A. Blinken a promis d’aborder.