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Abandon des poursuites contre J. Assange : J. Biden assure que l’administration US examine le dossier

Le président américain a déclaré que les États-Unis examinaient la demande de l'Australie d'abandonner les poursuites pour espionnage contre Julian Assange, fondateur de WikiLeaks.
Abandon des poursuites contre J. Assange : J. Biden assure que l’administration US examine le dossier

Avec le soutien du Premier ministre Anthony Albanese, le parlement australien a adopté, en février, une motion qui appelle à la fin de la saga judiciaire concernant Julian Assange, maintenant âgé de 52 ans. « Trop, c’est trop », avait déploré le Premier ministre australien en février dernier.

« Nous l’examinons » actuellement, a répondu Joe Biden mercredi 10 avril à une question d’un journaliste sur l’existence d’une réponse américaine à cette demande australienne.

L’Australien J. Assange, arrêté il y a cinq ans au Royaume-Uni, est détenu dans une prison londonienne et lutte contre son extradition vers les États-Unis. Il est poursuivi par la justice américaine pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, il encourt jusqu’à 175 ans de prison.

La justice britannique a demandé fin mars de nouvelles garanties aux États-Unis au sujet du traitement qui serait réservé à J.Assange s’il était extradé, faute de quoi elle pourrait accorder au fondateur de WikiLeaks un dernier recours au Royaume-Uni.

« Faites ce qu’il faut, abandonnez les poursuites », avait réagi Stella Assange, son épouse, sur X. Par le passé, elle a alerté sur la dégradation de l’état physique et mental et assuré que son époux « mourrait » s’il venait à être extradé.

Pour les soutiens de J.Assange, sa bataille judiciaire représente un combat pour la liberté de la presse. Washington rétorque que l’homme a mis en danger des vies en publiant lesdits documents sur lesquels étaient identifiés des sources du renseignement. Kristinn Hrafnsson, actuel rédacteur en chef de WikiLeaks, a réagi en appelant à une « solution politique », invitant les autorités australiennes à « lier cette affaire à des accords commerciaux et la coopération future » avec Washington. « Ils devraient faire preuve d’audace et dire « nous n’avons rien à discuter à moins que vous n’abandonniez les charges contre Julian Assange » », a-t-il déclaré à l’AFP lors d’un rassemblement en soutien dans le centre de Londres. D’autres rassemblements en soutien à J. Assange ont été organisés jeudi 11 avril à travers le monde à l’occasion du cinquième anniversaire de son arrestation. Le 11 avril 2019, J. Assange a été extrait de force de l’ambassade d’Équateur à Londres. Il s’y était réfugié en 2012 pour éviter d’être extradé vers la Suède, où il faisait l’objet de poursuites pour viol depuis abandonnées, mais surtout vers les États-Unis, qui l’accusaient de piratage informatique.

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