« La vente proposée renforcera la capacité de défense à long terme du Maroc, lui permettant de protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale, tout en répondant à ses besoins de défense nationale. Le Maroc n’aura aucune difficulté à intégrer ces équipements dans ses forces armées. Cette vente d’équipements et de soutien ne modifiera pas l’équilibre militaire fondamental de la région », précise la même source.
Ce projet d’acquisition des missiles Javelin auprès des États-Unis est le premier annoncé depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier. Cette commande a été suivie, le 15 avril, par une proposition visant à vendre aux Forces armées royales (FAR) 600 missiles FIM-92K Stinger Block I, accompagnés d’équipements connexes, pour un montant estimé à 825 millions de dollars (environ 7,7 milliards de dirhams). Comme pour les Javelin, le feu vert du Congrès est attendu pour ce contrat.
Durant le premier mandat du président républicain, le royaume avait conclu d’importants contrats avec l’industrie militaire américaine en 2019, incluant l’achat de 24 hélicoptères Apache pour 1,5 milliard de dollars, 25 nouveaux avions F-16 de type D Block 72 pour 3,787 milliards de dollars, ainsi que la modernisation de 23 anciens F-16 pour un coût de 985,2 millions de dollars.
En 2019, le Maroc a passé des commandes auprès des fournisseurs US pour une valeur de plus de 10 milliards de dollars.