Cette obstruction survient une semaine après le briefing présenté le 14 avril par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, devant le Conseil de sécurité. Alexander Ivanko y avait souligné que « le Front POLISARIO ne semble pas en mesure de causer des dommages significatifs aux FAR (Forces armées royales), ni de modifier le statu quo par des moyens militaires. Cependant, il continue de rejeter mes appels à la cessation des hostilités. En revanche, les FAR, dotées de capacités militaires considérables, font preuve de retenue jusqu’à présent. »
Ces déclarations ont provoqué la colère des milieux séparatistes, alors que leur propagande annonce quotidiennement aux habitants des camps de Tindouf des attaques contre les positions des FAR.
Pour rappel, en mars 2023, les milices armées du Front avaient déjà interdit à la MINURSO l’accès à ses points de contrôle à l’est du Mur des Sables. Sous pression américaine sur Alger, le Polisario avait finalement autorisé le passage des casques bleus, une décision communiquée dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU.