Aucune explication n’a été fournie au club pour justifier cette décision, alors que les Tunisiennes étaient sur une belle série de trois victoires contre des équipes représentant la Côte d’Ivoire, le Cameroun et l’Angola.Des responsables de la Confédération africaine de handball (CAHB) sont intervenues pour persuader leurs homologues de la Fédération tunisienne de revenir sur leur décision, rappelant notamment les sanctions qui risquent de frapper l’instance sportive et les autres équipes tunisiennes en cas de retrait de la compétition, organisée par la CAHB à Laâyoune. Face à la menace, la partie tunisienne a demandé du temps pour consulter les autorités de son pays. Après quelques heures d’attente, le verdict est tombé : Les joueuses de l’Association Féminine du Sahel sont autorisées à continuer la compétition.
L’équipe tunisienne se trouve, depuis cinq jours, à Laâyoune. Une présence qui n’a pas soulevé de réactions hostiles au pays du président Kaïs Saïed. L’agence de presse officielle s’est même félicitée, dans une dépêche, de la qualification des joueuses du Sahel « au deuxième tour du Championnat d’Afrique des clubs champions de handball (féminin), organisée au Maroc du 10 au 19 octobre ».
La compétition sportive se poursuit à Laâyoune, avec la participation de clubs du Nigeria, de l’Angola et de l’Éthiopie, des pays reconnaissant la fantomatique RASD.
