Le système sera adopté aux frontières dites «chaudes» de l’Union européenne, pour identifier les visages des voyageurs extérieurs à l’espace Schengen qui souhaitent entrer dans les pays de l’UE par voie terrestre, aérienne ou maritime, afin d’imposer un contrôle accru aux niveaux des frontières.
«C’est un système indépendant», a expliqué Miguel Mendoza, porte-parole de Thales Espagne, qui a développé la technologie. «Une fois que les données biométriques sont enregistrées à la frontière, elles sont envoyées à la base de données commune de l’UE située à Strasbourg», a-t-il détaillé.
L’entreprise a confirmé que cette nouvelle méthode fera gagner du temps à la police des frontières, en fournissant un système rapide. Le voyageur devra soumettre ses documents à l’appareil, qui effectuera alors une reconnaissance faciale. En cas de divergence avec les données, le voyageur se verra demander ses empreintes digitales, explique-t-on encore.
