Dans un discours télévisé prononcé vendredi, à l’occasion de l’entrée en vigueur ce vendredi de la trêve provisoire de 4 jours, Z. Nakhalé a expliqué, que « la nouvelle offensive israélienne s’est heurtée à davantage de résistance, ce qui a forcé l’occupation à négocier sur les civils capturés ».
Selon lui, l’accord de trêve et le processus d’échange de prisonniers n’auraient pas été acceptés par « sans les pertes sur le terrain » des militaires israéliens. Il a aussi prévenu que « les autres détenus de l’ennemi dont les officiers et les soldats ne seront libérés sans obtenir la liberté tous nos détenus » et d’ajouter que « ceci n’aura pas lieu avant la fin de l’offensive ».
« La résistance va obliger l’ennemi ultérieurement à une grande opération d’échange qui comprendra tous les détenus dans les prisons israéliennes. Tous les otages en échange de tous les otages », a-t-il affirmé.
Z. Nakhalé a également affirmé que la résistance va contraindre les Israéliens à accepter la reconstruction suivant des conditions politiques qui « ouvrirons des perspectives importantes pour notre peuple et en faveur de sa liberté, et ce en dépit de son arrogance verbale et de ses crimes contre les civils ».
Il a rappelé que « les objectifs que l’occupation sioniste a fixés depuis le début de l’offensive sont toujours de vigueur, raison pour laquelle nous devons poursuivre le combat pour briser l’offensive et ses objectifs ». Ajoutant que « l’ennemi n’arrêtera pas son offensive. Après les jours de la trêve, il est prévu qu’il sera plus sanguinaire et plus meurtrier ».
Replaçant l’offensive israélienne dans son contexte, il a ajouté que « l’offensive israélienne contre Gaza n’était pas seulement une riposte à l’action de la résistance le 7 octobre dernier, qui a provoqué un fort séisme ». Elle serait selon lui liée à la vision du président américain, et à « ses arrangements géopolitiques du Moyen-Orient. » Cette vision est « liée à ce qui ramène les États-Unis et Israël dans la région et dans le monde », soulignant que cela explique la présence massive et la participation américaine à l’agression contre le peuple palestinien.
S’adressant à ceux qui parlent du destin de Gaza et qui la gouvernera, il leur a conseillé d’« arrêter de bavarder », tout en leur enjoignant : « défendez votre peuple, car c’est le chemin vers la liberté, et non pas la coexistence avec les ennemis. »
La résistance « ne se brisera pas, ne se rendra pas et combattra, et c’est son choix aujourd’hui plus que jamais », a-t-il assuré, notant que « le peuple palestinien, après tous ces sacrifices, assure qu’il exprime la volonté de tous les peuples libres dans le monde. »
Al-Nakhal a conclu son discours en rendant hommage au Hezbollah au Liban, ainsi qu’à la résistance en Irak, en Syrie et au Yémen, qui participent aux côtés de la résistance palestinienne à Gaza dans la lutte contre l’occupation israélienne. Il a aussi salué le courage du peuple palestinien qui est devenu « une source de fierté et de dignité ».