En présence de hauts représentants gouvernementaux américains et africains de plus de 50 pays, de 6 ministres des Affaires étrangères et une vingtaine de ministres sectoriels africains, d’agences gouvernementales américaines et africaines, de fonds d’investissement et de pension, d’organisations internationales et régionales, les participants à ce sommet ont pu échanger durant 3 jours autour des opportunités de renforcement des liens industriels, d’investissement et de commerce entre notre continent et les États-Unis, indique le ministère dans un communiqué.
Avec plus de 1.500 participants, dont 80% étaient composés des grands milieux d’affaires américains et africains et avec 40% de femmes, le sommet s’est décliné en 37 sessions traitant de problématiques de souveraineté sanitaire et alimentaire, d’innovation, de nouvelles technologies, d’énergies et d’infrastructures, des thématiques couvertes par plus de 200 représentants de médias nationaux et africains, fait savoir la même source. Cet événement, auquel ont pris part plus de 450 opérateurs économiques US dont Pfizer, Visa, Citi, Procter & Gamble, Chevron, Coca Cola, Google et de grands groupes africains, a enregistré plus de 5.000 mises en relation avec de nombreuses signatures de contrats d’affaires.
Ce sommet a été l’occasion pour le Maroc de consolider son rôle en tant que trait d’union entre l’Afrique et les États-Unis et d’encourager la construction d’une économie africaine tournée vers l’avenir, et qui tire sa force de son intégration dans le système mondial et les chaînes de valeur internationales.
Organisée autour du thème « Building Forward Together – Futur » (« Bâtir l’avenir ensemble – le futur »), la plénière de clôture de l’événement a offert l’opportunité de réfléchir collectivement à l’avenir d’un continent prometteur à tous les niveaux. A cette occasion, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a souligné la vision royale d’adopter « une politique cohérente et intégrée à l’égard de nos frères africains, fondée sur l’investissement conjoint des richesses, le développement humain et le renforcement de la coopération économique ». Malgré un contexte difficile plein d’enjeux et marqué par la reconfiguration de l’économie internationale, l’Afrique a tous les atouts pour être un acteur actif et mieux s’intégrer dans les chaines de valeur et de transformation mondiales. Les entreprises africaines ont ainsi un rôle déterminant à jouer et sont appelées à prendre des risques commerciaux pour saisir les opportunités offertes par un marché plus vaste en élargissant leur base de fabrication.