Les remarques du Premier ministre ont été faites lors d’une visite à la caserne Benoît Barakat à Tyr, où il s’est adressé au personnel militaire et aux forces de la FINUL. Dans une déclaration partagée sur la plateforme X, le chef du gouvernement a salué le dévouement de l’armée, la décrivant comme « l’épine dorsale de la souveraineté et de l’indépendance du Liban » et saluant son honneur, son sacrifice et sa loyauté.
Le Premier ministre a en outre souligné que les forces armées libanaises ont la responsabilité de défendre le Liban, d’assurer la sécurité, de protéger les citoyens et de préserver l’intégrité territoriale du pays. « L’armée libanaise s’acquitte pleinement de ses fonctions, renforçant son déploiement avec détermination et résolution pour maintenir la stabilité dans le sud et assurer le retour en toute sécurité de notre peuple dans leurs villages et leurs foyers », a affirmé Salam. Il a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à accroître les effectifs de l’armée, à moderniser son équipement et sa formation, et à améliorer les conditions de service pour renforcer ses capacités défensives.
Selon l’Agence nationale d’Information (Ani, officielle), des habitants de Dhaïra ont notamment participé au sit-in pour appeler les autorités à « faire pression » sur Israël pour qu’il se retire des positions encore occupées, notamment près de leur village du caza de Tyr.
S’adressant aux manifestants à sa sortie de la caserne, N. Salam a déclaré que « le gouvernement a commencé à mobiliser tout le soutien arabe et international afin de forcer l’ennemi à se retirer de nos terres et des soi-disant cinq points qu’il occupe toujours. Il n’y a pas de stabilité réelle et durable sans le retrait total d’Israël »
L’armée israélienne viole toujours l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024, en demeurant positionnée sur au moins cinq hauteurs stratégiques en territoire frontalier libanais, malgré son retrait du Liban-Sud le 18 février.
Le même jour, Hassan Fadlallah, député du bloc de la Fidélité à la Résistance, a annoncé que « la Résistance et son peuple ont payé un prix élevé et consenti des sacrifices énormes pour le bien de notre pays et de notre dignité ». Lors de la cérémonie des funérailles et d’enterrement de 130 martyrs de la Résistance islamique dans les deux localités de Aïtaroun et Aïta al-Chaab, qui se sont élevés en martyrs pendant la guerre israélienne ouverte contre le Liban et avaient été temporairement en dehors de leurs villages d’origine, il a affirmé que « ces martyrs ont défendu leur patrie et leur nation, le sol du sud et les opprimés en Palestine, sans se lasser. »
Depuis Aïta al-Chaab où ont été enterrés 42 martyrs sur les 130, H. Fadlallah a souligné que le Hezbollah a confié à l’État libanais « la responsabilité de mettre fin à l’occupation des territoires occupés. »
En conférence de presse, Cheikh Ali Daamoush, vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah, a assuré aux participants aux funérailles des deux leaders disparu sous les coups des bombardiers israéliens que « ce jour qui est le vôtre était vraiment l’un des jours de Dieu et un jour de grande victoire ». et d’ajouter que « le message principal que notre peuple a transmis avec sa présence majestueuse aux funérailles des deux sayeds martyrs est qu’ils resteront présents sur le terrain ».
Il a tenu à remercier toutes les délégations venues du monde entier pour participer à la cérémonie des funérailles.
Depuis Baalbek, où il accueillait les condoléances et les félicitations pour le martyre des deux SG du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah et sayed Hachem Safieddine, cheikh Mohamad Yazbek a déclaré que le Hezbollah « n’acceptera jamais la normalisation avec l’entité sioniste même si on est tués ou déchirés comme tu disais Abou Hadi », en référence à Sayed Nasrallah. « Nous poursuivrons la voie de la résistance pour laquelle le Maître des Martyrs s’est sacrifié » a encore ajouté le chef de l’instance juridique du Hezbollah. « L’ennemi sioniste terroriste est plus fragile que la toile de l’araignée lorsque la oumma récupère sa dignité et son honneur et assume son devoir à l’encontre du peuple palestinien opprimé et persécuté », a-t-il encore rappelé.