C’est une réponse à peine voilée aux économistes américains et aux membres du G7 qui accusent Pékin de distorsion de l’économie mondiale, mais aussi de coercition économique, et appellent les entreprises à cesser de collaborer avec les entités chinoises.
Dans son discours, qui sonnait comme une mise au point, le responsable chinois a affirmé que certaines voix en Occident se faisaient mousser avec des concepts comme la réduction des dépendances économiques et l’atténuation des risques.
« Ce sont de fausses propositions, dans le cadre d’une économie mondialisée comme celle que nous connaissons. Tout le monde est entremêlé » a déclaré le Premier ministre chinois.
Le chef du gouvernement et deuxième personnage de l’État, qui en Chine est plus spécifiquement chargé des questions économiques, a également insisté sur la nécessité de « coopérer », seule voie selon lui pour générer croissance et prospérité. « Les économies des pays sont imbriquées, interdépendantes, prospèrent mutuellement et se développent ensemble. C’est fondamentalement une bonne chose, pas une mauvaise chose ! » a plaidé L. Qiang.
Alors que l’environnement se dégrade pour les entreprises étrangères en Chine, L Qiang, qui a bouclé la semaine dernière une tournée en Europe, assure que son pays est prêt à s’ouvrir. Le Premier ministre a mis l’accent sur la coopération et la communication.
Cette édition du Forum économique mondial, connue familièrement sous le nom de « Davos d’été », est la première organisée en Chine depuis 2019 en raison de la pandémie de Covid. Elle durera jusqu’à jeudi 29 juin.