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Tension gréco-turque : Ankara menace d’attaquer Athènes

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Le président turc a déclaré dimanche 11 décembre que « la Turquie ne restera pas les bras croisés si la Grèce continue d’armer les îles de la mer Egée ». Recep Tayyip Erdogan est allé jusqu’à menacer Athènes de venir la cible de missiles turcs.
Ankara menace d’attaquer Athènes

« Nous produisons maintenant nos propres missiles, et c’est quelque chose qui effraie la Grèce », a déclaré R.T. Erdogan, dans des propos rapportés par l’agence turque Anatolia, en précisant que « quand on parle du missile Tayfun, la Grèce a peur et dit qu’il peut frapper Athènes. »

Le président turc a souligné que « si la Grèce ne se calme pas et n’arrête pas ses provocations, des avions de combat et des drones armés turcs frapperont Athènes », soulignant que « la Turquie ne plaisante pas avec ces questions ».

Le président turc avait récemment proféré ses menaces contre la Grèce, partenaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), après la première réunion du groupe politique européen à Prague. « Quel que soit le pays qui nous dérange, et quel que soit le pays qui nous attaque, notre réponse sera toujours : nous pouvons arriver soudainement au milieu de la nuit », avait alors déclaré R.T. Erdogan lors d’une conférence de presse le 6 décembre dernier.
« Vous avez bien compris, et ils (la Grèce) auraient également dû capter ce message » a-t-il précisé en réponse à une question sur son intention de lancer une attaque contre la Grèce.

Les relations entre la Grèce et la Turquie connaissent des tensions depuis longtemps. Tensions aggravées dans le sillage des accusations turques contre la Grèce de militariser les îles grecques de l’est de la mer Égée.

En septembre dernier, Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec, a mis en garde la Turquie contre la remise en cause de la souveraineté de la Grèce sur les îles de la mer Egée. Dans son discours à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, K. Mitsotakis a déclaré que « la Turquie semble avoir une étrange obsession pour mon pays. Et la langue qu’elle parle penche de plus en plus vers le langage de la guerre ».

Pour leur part, après qu’Ankara a officiellement protesté contre le déploiement militaire grec sur les deux îles, les États-Unis ont déclaré que la souveraineté de la Grèce sur deux îles de la mer Égée n’était pas « mise en cause ».

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