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Tension dans le Kurdistan irakien : L’armée iranienne met en garde les Américains

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Mohammad Bagheri, général de division et chef d’état-major général des forces armées iraniennes, a affirmé que « l’Iran ne tolèrera pas la présence de 3 000 terroristes armés derrière les frontières du pays », soulignant que son pays « les affrontera ». Dans la foulée, il a mis en garde les Américains présents en Irak.

« C’est une vieille question. Depuis le début de la révolution, ces groupes ont coexisté avec le soutien des États-Unis et d’autres ennemis dans le région du nord de l’Irak, mais ces dernières années, avec le soutien des Etats-Unis, leur quartier général s’est transformé en un groupe organisé chargé de missions de sabotage contre notre sécurité nationale », a souligné un communiqué de l’armée iranienne qui se rapportait à la situation des groupes armés dans le nord-ouest du pays.

Le communiqué a mis à l’index l’entité sioniste à la manœuvre. « Nous avons plusieurs exemples de cas dans lesquels l’entité sioniste a choisi des gens et les a formés, puis ils se sont infiltrés dans le pays, ont mené des assassinats et des activités déstabilisatrices. Ils les ont utilisés comme des terroristes à gages », précise le communiqué. Le quel rappelle que cette zone « était un quartier général pour les sionistes, et l’un de ces quartiers généraux a été démoli dans une attaque préventive que les forces aérospatiales des gardiens de la révolution islamique ont menée ».

 « Pendant ces années, nous n’avons cessé d’envoyer des avertissements à la région du Kurdistan d’Irak, et nous avons souligné que nous cherchons des relations de bon voisinage que nous avons traduit en fournissant diverses aides au peuple irakien, alors que vous venez leur permettre d’établir un quartier général militaire et médiatique », a rappelé M. Bagheri. « Lls nous ont promis à plusieurs reprises de cesser les actes des groupes terroristes, mais ils n’ont pas réagi, alors il a été décidé de les affronter, sur la base du principe du droit à la défense mentionné dans la Charte des Nations Unies  », a-t-il expliqué. L’Iran « ne tolèrera en aucun cas la présence de 3 000 éléments armés derrière nos frontières et encore moins un centre de fabrication de bombes. Nous les affronterons et ce processus se poursuivra, peu importe le temps qu’il faudra », devait-il préciser.

Concernant les déclarations américaines selon lesquelles un drone iranien a été abattu au-dessus d’Erbil, le général iranien a annoncé que les forces armées iraniennes « connaissaient l’emplacement de la base Harir à Erbil et Dohuk, et connaissaient également l’emplacement de la base américaine, le nombre de forces qui y sont présentes et quelles mesures y seraient prises ». et de lancer une mise garde en assurant que « s’ils prennent des mesures contre nos drones, nous répliquerons à coup sûr ».

La force terrestre des Gardiens de la révolution iraniens a annoncé, le 24 septembre, qu’elle avait « commencé à cibler les quartiers généraux et les centres d’organisations terroristes opposées à la révolution islamique dans la région du Kurdistan irakien par des bombardements d’artillerie ». Le 13 mars, les Gardiens de la révolution ont annoncé qu’ils avaient ciblé un « centre stratégique pour les complots sionistes » dans le nord de l’Irak avec des missiles, en utilisant « des missiles puissants et précis ». Il a expliqué que « l’attentat à la bombe est venu en réponse aux récents crimes commis par l’entité sioniste », et que la sécurité et la stabilité du pays sont une « ligne rouge ».

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