Magen David Adom, service d’ambulance israélien, a indiqué avoir évacué 19 blessés, après la chute d’un missile sur un bâtiment à Al-Tira. Les médias israéliens ont rapporté que le bâtiment a été touché au moment où la DCA israélienne tentait d’intercepter les missiles se dirigeant vers la ville occupée de Tel-Aviv et signalé que le système Fronde de David a été activé.
Le Hezbollah a précisé dans un communiqué que le ciblage à 02h30 de la base de Glilot de l’unité de renseignement militaire 8200, dans la banlieue de Tel-Aviv avec une salve de missiles typiques intervient dans le cadre de la série d’opérations Khaybar « en soutien à notre fidèle peuple palestinien dans la bande de Gaza et à sa résistance vaillante et honorable, ainsi qu’en défense du Liban et de son peuple ».
A 9h30, une autre volée de missiles a visé le Krayot au nord de la ville de Haïfa, avant d’être ciblée, dans une deuxième fournée, à12h45.
Auparavant, dans le cadre des Opérations Khaybar, la base industrielle militaire de Zovulon, au nord de la ville de Haïfa, a été bombardée 11h05 avec un barrage de missiles spécifiques. Dix minutes plus tard, c’est un escadron de drones d’assaut qui a été lancé contre la base aérienne de Palmachim (regroupant un centre de recherche militaire et un radar pour le système Hetz) au sud de Tel-Aviv.
La Résistance a aussi bombardé dans la journée les colonie de Shael, Dalton, Yesod Hamaala, Bar Yohai (Al-Safsaf) et Biriya (au nord de Safed), toutes avisées ultérieurement, avec des missiles. Des sirènes ont retenti à Haïfa, dans le Krayot, à Akka (Acre). Nahariya, à Ma’alot-Tarshiha, Liman et à l’ouest de Nazareth par crainte d’infiltrations de drones. Les médias israéliens ont diffusé les images d’un drone qui survolait la colonie de Nahariya.
Les médias israéliens ont évoqué une « matinée orageuse dans les colonies du nord de la part du Hezbollah. Des dizaines de missiles et des escadrons de drones ont été lancés, depuis le matin, vers la Galilée occidentale, le Krayot et Haïfa ». La radio de l’armée a ajouté qu’« après environ une demi-heure d’avertissements continus concernant l’infiltration de drones ennemis dans de vastes zones du nord et dans la région de Ramat David, de nombreux avions ont été dépêchés pour intercepter les drones en provenance du Liban et l’événement se poursuit toujours ». Le journal Israel Today a rapporté « qu’un drone a explosé dans une usine de la région d’Akhziv, en Galilée occidentale ». Un drone a également explosé dans une usine à Nahariya.
Retrait israélien
A signaler que les forces d’occupation israéliennes qui ont attaqué le quartier oriental de la ville de Khiam, au sud-Liban, au cours des deux derniers jours, se sont retirés après avoir échoué à entrer dans la ville située à la frontière avec la Palestine occupée.Le processus du retrait a commencé, vendredi soir à minuit, lorsque les avions militaires israéliens ont mené une série de frappes aériennes conjointement avec des bombardements d’artillerie et au phosphore s.Les tirs d’artillerie se sont concentrés au nord de l’ex-centre de détention de Khiam et à l’est des environs de la municipalité, qui ont été le théâtre d’affrontements avec des armes légères et moyennes pendant 15 heures.
En outre, vendredi soir à 22h14, la Résistance a visé la colonie de Kiryat Shmona avec deux drones d’assaut qui ont atteint leurs cibles avec précision. Un troisième drone d’assaut de la Résistance a frappé, à 22h00, des cibles avec précision dans la colonie Kfar Giladi. Avant cela, à 18h00, le Hezbollah a visé un rassemblement des forces d’occupation, au sud de la ville de Khiam, avec un barrage de missiles spécifiques. Ces tirs s’ajoutent au bombardement des colonies de Ma’alot-Tarshiha et de Karmiel, avec deux salves de missiles, lors de deux opérations simultanées à 13h45.
La région de Baalbeck-Hermel a subi ces dernières heures le plus grand nombre de raids israéliens meurtriers qui ont causé le martyre de 50 personnes sur les 52 répertoriés vendredi en plus de 72 blessés. 14 localités ont été frappées: Amhaz (12 martyrs et 7 blessés), Harabta (6 martyrs et 4 blessés, Younine (9 martyrs et un blessé), Bednayel ( 8 martyrs et 7 blessés), Nahlé ( 4 martyrs et 7 blessés), Charawné ( 2 martyrs), Tarayya (1 martyr et 7 blessés), al-Alaq ( 4 martyrs et 2 blessés), Ayaate ( 4 martyrs), Labwé (1 blessé), al-Khodor (6 blessés) Saiida (2 martyrs et 3 blessés), Ras al-Ain ( 6 blessés) Hoch al-Nabi ( 21 blessés).
Au sud du Liban, 4 martyrs sont tombés dans un raid sur la ville de Tyr qui a fait l’objet de raids sans répit pour le 2eme jour consécutif. La frappe a touché un immeuble sur le front de mer qui s’est effondré dans un nuage de fumée, les secouristes intervenant dans le secteur pour retirer des victimes des décombres, selon l’AFP. Elle n’a pas été précédée par un ordre d’évacuation de l’armée israélienne.
Ce samedi, une dizaines de localités du sud-Liban ont fait l’objet de raids israéliens. Le porte-parole de l’armée d’occupation a lancé un énième avertissement aux habitants du sud du Liban, les sommant de ne pas retourner au sud car la guerre se poursuit.
La veille vendredi, le Comité d’urgences du gouvernement libanais avait rendu compte de 120 raids israéliens dont la plupart avait frappé la ville de Nabatiyeh et ses environs (61 raids), le sud (41 raids), la banlieue sud de Beyrouth (12 raids). 30 martyrs et 183 blessés ont été recensés ce jour-là.
La FINUL couvre Tsahal ?
Il y a lieu de signaler qu’un commando israélien a kidnappé un capitaine de la marine civile libanaise à l’aube du vendredi dans un débarquement depuis la plage de la région d’al-Batroune au nord du Liban.
La vidéo du kidnapping postée sur les réseaux sociaux a été authentifiée par Ali Hamiyeh, ministre libanais des Transports, qui a assuré que le capitaine kidnappé s’appelle Ali Amhaz. Il vivait dans un chalet et poursuivait ses études en sciences maritimes dans un institut situé à proximité. Son élèvement a eu lieu à 100 mètres de son lieu de résidence, révélant que des contacts ont été entamés avec les responsables de la Force intérimaire des Nations Unies pour le Liban (Finul) car « la surveillance du littoral depuis Naqoura et jusqu’à al-Aridha relève de sa responsabilité ». « S’il s’avère que le kidnapping a eu lieu via un débarquement maritime, qu’en est-il de l’application de la décision 1701 », s’est-il interrogé.
Après cet enlèvement, le bureau des Relations médiatiques du Hezbollah a démenti les informations diffusées par la chaine saoudienne al-Hadath, attribuées « à une source du Hezbollah ». « Il n’y a pas de source du Hezbollah ou proche de lui », a-t-il insisté « pour livrer des informations pour tel ou tel media ».
« Cette chaine et ses sœurs sont impliquées à fond et de manière insolente et hostile dans la machine de propagande sioniste contre notre résistance et notre peuple libanais », a averti le bureau des Relations médiatiques du Hezbollah.
L’ancien chef de la sureté générale et député Jamil Sayed a écrit sur X qu’« un groupe de militaires israéliens d’une vingtaine de soldats a effectué un débarquement sur la plage d’al-Batroune, à 30 mètres du port « protégé » d’al-Batroune. Il a enlevé à l’aube du vendredi un citoyen libanais (Imad Amhaz) qui résidait dans l’un de ses chalets. Il est inscrit comme étant un capitaine de vaisseau et suivait ses études navales dans un institut situé à proximité. Elle s’est retirée a pieds vers la plage a une centaine de mètres en toute sécurité sans aucun tir qui puisse blesser les sentiments de souveraineté nationale ».
« C’est cela le Liban qu’ils voudraient, sans plafond ni porte ni dissuasion ni dignité », a-t-il affirmé.
Selon les informations en provenance de Beyrouth, l’Exécutif libanais qui a interpellé la FINUL n’aura pas reçu de réponse satisfaisante. Sachant que c’est l’Allemagne qui assure le contrôle des eaux libanaises… Pays de l’OTAN dont les accointance avec l’entité sioniste n’est plus à démontrer…
Entre-temps, l’ONU a indiqué vendredi manquer cruellement de fonds pour l’aide humanitaire au Liban, dont l’appel n’est financé qu’à hauteur de 17%. « Les besoins augmentent de minute en minute et les promesses de fonds ne suffisent pas à acheter de la nourriture, des médicaments ou des abris », a déclaré Jens Laerke, porte-parole de l’agence de coordination humanitaire de l’ONU (Ocha), lors d’un point de presse à Genève. « Nous sommes confrontés à une détérioration rapide de la situation humanitaire » et « nous espérons donc que les agences des Nations unies et nos partenaires recevront rapidement des fonds », a-t-il indiqué.
Le porte-parole a expliqué que l’appel humanitaire pour le Liban n’avait obtenu que 17% des 426 millions de dollars réclamés, dont 17 millions de l’Italie, 11,7 millions des Etats-Unis, 10 millions du Fonds d’urgence de l’ONU pour les crises humanitaires, 9,3 millions de la Suède, 7,2 millions de la France, 6,4 millions du Royaume-Uni et 5,5 millions du gouvernement allemand.