Ce qui a été réalisé jusqu’à présent dans le volet relatif à la présentation des pétitions et des motions aux autorités élues et exécutives n’est pas à la hauteur de l’ambition nationale. Cela ne reflète pas le dynamisme, la force et les extensions de la société civile marocaine, a déclaré le président de la Chambre des représentants.

Les sorties du ministre de la Justice et de celui de l’Intérieur sur la lancinante question de reddition des comptes et de la dénonciation de la gabegie au niveau des collectivités territoriales, continuent d’alimenter le débat. En effet, au-delà des affirmations approximatives du ministre de la Justice qui cherchent à replacer le ministère de l’Intérieur au cœur du processus de veille, mais à titre exclusif, ce dernier semble avoir raté sa cible en choisissant de s’attaquer aux ONG dont la situation administrative ne serait pas « clean ». Faut-il dès lors s’étonner à ce qu’un collectif d’associations monte au créneau ?