Amnesty International, Center for Victims of Torture, Freedom House, Human Rights Watch et Project on Middle East Democracy (POMED), représente le collectif d’ONG ayant signé la requête. Leur appel a été publié à l’occasion de la célébration, le 9 août de chaque année, de la Journée internationale des peuples autochtones.
« Nous nous joignons à nos partenaires pour demander la libération immédiate et inconditionnelle de Zefzafi (…) Nous nous unissons à l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones pour montrer à Zefzafi que lui et le mouvement pacifique qu’il représente n’ont pas été oubliés », a déclaré Margaux Ewen, directrice de l’Initiative des prisonniers politiques chez Freedom House.
Cet appel intervient quatre semaines après celui lancé, par un groupe d’eurodéputés, réclamant la libération de N.Zefzafi. Ils avaient affirmé, dans une lettre adressée à la présidente de la délégation chargée des relations avec les pays du Maghreb et la présidente de la sous-commission des droits humains au Parlement européen, que le leader du Hirak du Rif « continue de subir des pressions pour qu’il renonce aux revendications et abandonne le Hirak ».