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Seule en Europe à ce stade, l’Espagne a demandé jeudi la permission de se joindre à la requête sud-africaine accusant Israël de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza, rapporte l’Associated Press.
Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a appelé vendredi Israël à ne pas « intimider » ou « menacer » les juges de la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur général a requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense.
La décision du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre de l’occupation israélienne a provoqué une impasse diplomatique pour certains États membres de l’UE, concernant la manière à travers laquelle ils continueraient à « soutenir Israël et la Cour pénale internationale à la fois » a rapporté l’agence Reuters.
Espen Barth Eide, ministre norvégien des Affaires étrangères, a déclaré que si le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu était confirmé, le pays nordique arrêterait le Premier ministre israélien s’il tentait d’entrer sur le territoire.
Les États-Unis ont vivement critiqué la demande de mandat d’arrêt émise par le procureur de la CPI contre Benyamin Netanyahou, et la Chambre des représentants a menacé l’institution de sanctions. Washington soutient toutefois cette institution dès lors qu’il s’agit du dossier ukrainien.
Le procureur de la CPI a indiqué lundi 20 mai avoir demandé un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, mais aussi contre le ministre de la Défense, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés dans la bande de Gaza. Fait étonnant, trois chefs du Hamas sont aussi visés. Ces mandats d’arrêt n’ont pour l’heure aucune valeur tant qu’ils n’ont pas franchi la seconde étape, essentielle, à savoir être officiellement émis par la CPI.

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