L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont mutuellement accusés mardi 2 avril d’avoir ouvert le feu à leur frontière. Les incidents de ce type sont courants et parfois meurtriers entre les deux pays.

La présidence russe a réagi vendredi 23 février aux propos tenus la veille par le Nikol Pachinian, Premier ministre arménien, affirmant que l’Arménie avait, « en pratique », « gelé » sa participation à l’Organisation du traité de sécurité collective. Des déclarations faites à une chaîne française, lors de la visite à Erevan du ministre français des Armées.

Nikol Pachinian, Premier ministre arménien, a accusé jeudi l’Azerbaïdjan de vouloir une « guerre totale » avec l’Arménie, deux jours après de nouveaux affrontements meurtriers à la frontière entre ces deux pays du Caucase. « Nous n’avons pas de prétentions territoriales », avait pourtant déclaré Ilham Aliev, dirigeant azerbaïdjanais.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a fait part de la désapprobation de Moscou de la ratification mardi 3 octobre du Statut de Rome par le Parlement arménien. Il s’est néanmoins dit confiant quant au maintien de l’alliance entre Moscou et Erevan.

De nouveaux pourparlers sur le Haut-Karabakh ont commencé au lendemain de la victoire militaire de l’Azerbaïdjan. Une première réunion s’est tenue jeudi 21 septembre à Yevlakh, en Azerbaïdjan. Les deux délégations se sont séparées sans être parvenues à un accord, mais Bakou assure que de nouvelles discussions se tiendront « le plus vite possible ».

Les séparatistes arméniens du Haut Karabakh ont annoncé déposer les armes, mercredi 20 septembre, dans le cadre d’un cessez-le-feu avec l’armée azerbaïdjanaise. Ils négocieront dès jeudi la réintégration de cette région disputée à l’Azerbaïdjan, selon un accord trouvé après une médiation des forces russes de maintien de la paix.

Ce mercredi 6 septembre, L’Arménie a annoncé accueillir la semaine prochaine des exercices militaire communs avec les États-Unis impliquant leurs forces de maintien de la paix, un nouveau signe des efforts d’Erevan de s’éloigner de son allié traditionnel russe.

L’UE a récemment annoncé l’envoi d’une mission d’observation civile, du côté arménien de la frontière avec l’Azerbaïdjan, à la demande d’Erevan. Le chef de la diplomatie russe a jugé que cette mission soulevait « beaucoup de questions ».

L’Arménie a annoncé avoir convenu d’une trêve avec l’Azerbaïdjan après «médiation» russe, à l’issue d’une journée d’affrontements près de la région du Nagorny Karabakh. Paris avait appelé plus tôt à un respect du cessez-le-feu.