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Syndrome de La Havane : La CIA revoit sa copie…

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L'agence de renseignement américaine estime finalement que les centaines de cas rapportés de syndrome de La Havane – comparé à une attaque acoustique – subi par ses diplomates, ne serait pas imputable à une puissance étrangère.

La CIA a conclu que le syndrome de la Havane – un mal mystérieux qui a frappé des diplomates US à travers le monde – comparé à des attaques acoustiques n’était a priori pas imputable à une attaque d’une puissance étrangère, selon les informations du New York Times publiées le 19 janvier.
Le New York Times et NBC citent des conclusions préliminaires de la CIA sur les incidents survenus pour la première fois chez des diplomates en 2016 dans la capitale cubaine, des diplomates américains et canadiens se plaignant de graves maux de tête et de nausées. «Concernant des centaines de cas, l’agence a trouvé des explications plausibles et alternatives» à une opération étrangère, selon des sources citées par NBC, mais l’enquête de la CIA se poursuit concernant une vingtaine de cas qui restent inexpliqués. «Le rapport intermédiaire n’était pas une conclusion finale de l’administration Biden ou de l’ensemble de la communauté du renseignement», a précisé NBC, citant des responsables US.
Un groupe de victimes cité par le New York Times a déclaré que les conclusions de la CIA «ne [pouvaient] pas et ne [devaient] pas être le dernier mot sur la question». «Bien que nous soyons parvenus à des conclusions intermédiaires importantes, nous n’avons pas fini», a tenté de rassurer William J. Burns, le directeur de la CIA, cité par le New York Times. «Nous poursuivrons l’enquête sur ces incidents», précise-t-il.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken s’est engagé en novembre 2021 à faire «toute la lumière» sur le syndrome de la Havane et a nommé deux diplomates chevronnés sur ce dossier. Ces «incidents de santé anormaux», comme ils sont appelés dans le jargon administratif, se caractérisent par de fortes migraines, vertiges ou nausées. Des lésions cérébrales ont même été diagnostiquées.
Depuis son apparition à La Havane, des cas ont été successivement signalés en Chine, Allemagne, Australie, Russie, Autriche et même à Washington. Le département d’Etat refuse de fournir une estimation du nombre de personnes touchées, le chiffre de 200 est évoqué. Depuis le début, les estimations des autorités américaines ont oscillé, certains responsables minimisant des symptômes parfois attribués au stress, d’autres évoquant en privé de possibles attaques par ondes radio. Or cette thèse est aussi remise en cause par certains scientifiques qui jugent improbable une cause commune pour tous les cas signalés.

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