Coopération économique, politique et sociale, ainsi que des initiatives visant à renforcer les relations entre la Corée et les pays africains, meubleront ce forum qui cherche à façonner de nouvelles initiatives de coopération entre ce dragon asiatique et le Continent noir assimilée à la dernière frontière de prospérité à investir.
Cette initiative, exclusive aux pays africains reconnus par l’ONU, exclut de facto la présence espérée par Alger des milices séparatistes du Polisario. L’incident ayant marqué le sommet nippo-africain ne sera dès lors pas à l’ordre du jour. En dépit des pressions et autres manœuvres du voisin de l’Est. En novembre dernier, rappelle-t-on, Brahim Boughali, président de la Chambre des représentants, avait accueilli You Ki-jun, ambassadeur sud-coréen, afin de le persuader d’accueillir les séparatistes à l’événement. Peine perdu, la liste des invités à Séoul a été close sans la moindre référence aux séparatistes.
Dans le dossier saharien, la Corée qui occupe un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour un mandat de deux ans soutient une solution politique durable et mutuellement acceptable, position exprimée lors de la 7e session de la Commission mixte Maroc-Corée à Séoul en 2018.
Les relations entre Rabat et Séoul, bien antérieures à l’indépendance de l’Algérie, se bonifient au fil des ans, comme en témoigne l’engagement des deux pays à renforcer davantage leur collaboration dans divers domaines. La multiplicité des accords bilatéraux visant à intensifier la coopération en matière d’investissements et à renforcer les échanges économiques entre les deux nations en sont la preuve.