« Cela soulève des questions difficiles sur la suite des événements », selon la chaîne, « alors que les dirigeants de l’armée et de la défense américains débattent de la manière de compenser la puissance de combat du porte-avions s’il retourne à son domicile à Norfolk, en Virginie ».
ABC News a noté mercredi dernier que « le déploiement du porte-avions américain Eisenhower a été prolongé à deux reprises, des marins affichant des dessins amusants autour du navire indiquant qu’ils ne bénéficieraient que d’une courte pause au cours de leur tournée, et certains craignent qu’ils puissent recevoir l’ordre de rester à l’extérieur du pays pendant une période plus longue, si la campagne se prolonge ». Au Pentagone, les dirigeants se débattent et s’engagent dans un débat épineux, selon ABC News: « Vont-ils céder aux pressions de la Marine pour restituer l’Eisenhower et les trois autres navires de guerre ? Ou répondent-ils à l’appel du commandement central américain de les y maintenir plus longtemps ? S’ils le rendent, par quoi le remplacer ? »
Citant des responsables américains, la chaine US a affirmé qu’ils « étudient toutes les options et qu’une décision est attendue dans les semaines à venir ». Plus, relève-t-elle encore, « les dirigeants du Pentagone craignent que sans Eisenhower, ils devront faire appel à davantage d’avions de combat de l’armée de l’air stationnés dans les pays voisins, notamment au Qatar, en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis ».
ABC News a cependant relevé que « de nombreux pays arabes imposent des restrictions de vol, ou d’autres restrictions, sur les types de frappes offensives que les États-Unis peuvent mener depuis leurs territoires en raison de sensibilités régionales ».
Il convient de noter que le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées, a annoncé début juin dernier que le porte-avions américain Eisenhower a été visé, dans le nord de la mer Rouge, par un certain nombre de missiles et de drones. Il a déclaré que « le ciblage du porte-avions était le deuxième en 24 heures, soulignant que la deuxième opération visait un destroyer américain en mer Rouge, et qu’il a été directement touché par un certain nombre de drones ».
Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la coordination des fronts de soutien à la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, afin de resserrer l’étau sur l’occupation israélienne, dans le but de faire pression pour arrêter le génocide et permettre l’entrée de l’aide.