« Il est important de se focaliser sur ce qu’il y a de mieux pour les populations de la région et de chercher une solution pratique pour faire avancer les politiques au niveau régional. Il est de notre responsabilité de veiller à ce que la qualité et le niveau de vie, ainsi que la sécurité des citoyens soient placés en haut de l’agenda », a précisé à la presse l’ancien secrétaire d’Etat à la Défense (12 mai 2010 – 14 octobre 2011), à l’issue de sa rencontre, mercredi à Rabat, avec Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine.
Pour rappel, la Cour d’appel de Londres a récusé, le 25 mai, irrévocablement la requête d’appel de l’ONG proche du Polisario, contre une précédente décision de la Cour administrative, rejetant une demande d’annulation de l’accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, conclu en octobre 2019 à Londres et intégrant les produits du Sahara. Un revers de plus, le troisième depuis décembre dernier, qui confirme la validité de l’accord entre les deux pays et qui plus est équivaut à une reconnaissance de facto de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
N. Bourita avait reçu, le 2 mai à Rabat, une délégation de parlementaires britanniques conservateurs de la Chambre des Lords. La mission s’est rendue ensuite à Laayoune où ses membres ont eu des discussions avec les représentants des autorités et élus locaux.