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Offensive turque dans le nord syrien : La bataille de libération d’Idlib a sonné…

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La Turquie se prépare à lancer deux nouvelles opérations militaires en Syrie « à tout moment ». Cela explique l’arrivée de grands renforts militaires depuis la Turquie, des convois militaires, avec du matériel lourd, ayant franchi la frontière syrienne ces derniers jours. Ces renforts ont été diligentés alors que HTS a multiplié les assauts dans la région d’Idlib contre ses « alliés » d’hier et que la pression militaire syro-russe se renforce dans la zone.

Des affrontements violents opposent toujours, dans le nord syrien, les mercenaires déployés par la Turquie et les forces pro-syriennes qui défendent les accès à Qamishli. Une source de l’opposition syrienne avait indiqué à l’agence russe Novosti l’agence que « les formations armées alliées à la Turquie ont été mobilisées en préparation au combat, en réponse aux directives d’Ankara » soulignant « les préparatifs ont été lancés pour mener une opération militaire, et à cet égard, les unités armées ont été divisées pour lancer des opérations dans plusieurs directions dans la province d’Idlib et certains villages de la campagne des villes de Marea et Azaz, et près de l’aéroport militaire de Menagh à proximité de la ville de Manbij, ainsi qu’aux frontières avec Qamishli et al-Hasakah ».
Selon les données de la source, « les factions de l’opposition syrienne soutenues par Ankara s’apprêtent à lancer deux opérations militaires en même temps, l’une dans le gouvernorat d’Idlib afin de soutenir les formations armées qui y sont présentes et l’autre dans le nord-est du pays contre les Kurdes ». La même source avait ajouté que ladite opération pourrait se déclencher « soudainement à tout moment ».
En parallèle, force est de souligner que les bombardiers russes ont multiplié ces derniers jours leurs raids contre les positions de milices pro turques et celles de Hayat Tahrir al-Cham dans les provinces d’Alep, d’Idleb et de Hama. Le dernier raid a eu lieu le soir du mercredi 27 octobre en riposte au bombardement de plusieurs localités et villages dans la province nord d’Alep. Il a visé le siège de la Brigade-23, établi sur la colline Jandarissah, au sud de la ville de Efrine, dans la province nord d’Idleb. Le siège a été totalement détruit, ont rapporté plusieurs médias.
Cette région est occupée par les milices pro turques qui l’ont investie à l’issue de l’offensive militaire menée par la Turquie, baptisée Rameau d’olivier. Ces milices avaient, dans la journée, pilonné au moyen de missiles Grad des localités loyalistes dans le nord d’Alep : Haritane, Noubbol, al-Zahra, Bayanoun, et Hayyan.
Les avions russes ont aussi bombardé des positions de HTC/HTS dans l’entourage des villages Atamat, al-Qah, et Salwat, situés non loin de la frontières avec la Turquie, dans le nord d’Idleb. La salle d’opérations de HTC, al-Fath al-Moubine avait pour sa part revendiqué le pilonnage de positions de l’armée syrienne dans le sud et l’est d’Idleb.
Mardi 26 octobre, les appareils russes avaient bombardé des sites de Daech dans la badia orientale de Hama et jusqu’à la badia Rassafeh de la province de Raqqa. 5 avions ont réalisé une trentaine de raids. Opérations qui ont succédé à celles du week-end dernier. En effet, dimanche 24 octobre, l’aviation russe a pris pour cible des régions de la province d’Idleb, dans le nord-ouest syrien. Il y est question de 3 raids aériens sur une région de Jisr al-Choghour à l’ouest d’Idleb. En même temps, l’aviation syrienne bombardait deux localités de Sahl al-Ghab dans la province occidentale de Hama. Samedi 23 octobre, les bombardements aériens russes avaient visé des attroupements des milices dans la région Jabal al-Zawiyat au sud d’Idleb.
Les Russes en force à Qamichli
A signaler aussi que des avions de combat russes ont atterri pour la première fois dans l’aéroport international de Qamichli dans la nuit du mercredi 27 octobre. Selon le site d’information Jesr Press, c’est la première fois que des avions de combat russes sont déployés dans cet aéroport situé dans le nord-est syrien, depuis l’implication russe dans le conflit syrien en 2015.
Dans le passé, les appareils qui étaient déployés dans cet aérodrome situé dans le nord de Hassaké et qui est toujours sous le contrôle de l’armée régulière syrienne, étaient des hélicoptères de type Mi-17 et Mi-25, ainsi que le système de défense aérienne.
Il s’agirait selon le site de quatre appareils de type Sukhoi-27, « capables de repousser toutes sortes d’avions de combat, d’hélicoptères et de drones ».
Le site de la télévision d’information libanaise al-Mayadeen a quant à lui fait part d’un seul appareil qui a atterri dans l’aéroport de Qamichli, indiquant qu’il a exécuté plusieurs vols de reconnaissance dans le ciel de la région, en même temps que les survols d’hélicoptères qui escortaient des patrouilles russes au sol. La Russie compte élargir sa présence militaire dans l’est syrien et cet aéroport pourrait devenir une base russe, signale la même source.
Les deux régions ouest de Deir Ezzor et est de Raqqa sont le théâtre d’apparitions de plus en plus affichées des patrouilles russes. Un convoi militaire a été vu en train de rentrer depuis la localité al-Salihiyat dans la province de Deir Ezzor vers la zone occupée par les milices kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS). L’entrée militaire russe dans ces deux provinces était escortée par les FDS, au terme d’une coopération bilatérale. Elle s’inscrit dans le cadre de l’élargissement du rôle russe dans cette région par crainte d’un retrait américain. Elle semble aussi avoir pour objectif de dissuader la Turquie d’y lancer une offensive militaire.
Selon les agences Bloomberg et Sana en se référant à leurs sources, la Turquie prépare une offensive contre les Kurdes dans l’ouest du gouvernorat syrien d’Idlib.
L’agence officielle syrienne avait fait état de l’entrée dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 octobre dans le nord-ouest du gouvernorat « de plus de 200 véhicules appartenant aux forces d’occupation turques chargés d’armes, de munitions et de matériel logistique ». Selon les sources de l’agence, l’objectif est de « renforcer leurs points d’occupation, de fournir un soutien aux réseaux terroristes affiliés au régime turc et d’appliquer ses projets hostiles aux Syriens dans les zones de leur déploiement ».
Bloomberg signale pour sa part que la Turquie a déployé des centaines de soldats supplémentaires dans le nord de la Syrie en vue d’une offensive longuement suspendue contre les forces kurdes soutenues par les États-Unis.
Le Parlement turc avait renouvelé, mardi 26 octobre, l’autorisation donnée au gouvernement de conduire des opérations militaires «transfrontalières» en Irak et en Syrie, contre Daech et toute organisation considérée par Ankara comme «terroriste».

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