Les taux de croissance trimestriels de l’OCDE ont été faibles depuis le premier trimestre 2022, indique un communiqué de l’organisation basée à Paris. Dans le G7, la croissance du PIB en glissement trimestriel est restée à 0,3 % au T1 2023.
La croissance du PIB s’est redressée au Canada, au Japon et en France (à 0,6 %, 0,4 % et 0,2 %, respectivement, alors qu’elle était stable dans ces trois pays au trimestre précédent). Elle s’est également accélérée en Italie (0,5 % après une contraction de 0,1 % au T4 2022) et a été stable en Allemagne après une contraction de 0,5 %. En revanche, la croissance du PIB a ralenti aux États-Unis (à 0,3 %, contre 0,6 %) et est restée inchangée au Royaume-Uni, à 0,1 %, note la même source.
Parmi les pays de l’OCDE les plus proches (géographiquement) de la guerre en Ukraine, le PIB s’est encore contracté en Lituanie au T1 2023 (moins 3,0 %, contre moins 0,5 % au T4 2022). Le PIB s’est également contracté en Hongrie, bien qu’à un rythme plus lent qu’au trimestre précédent (moins 0,2 % au T1 2023, contre moins 0,6 %). En revanche, le PIB s’est fortement redressé en Pologne (augmentant de 3,9% au T1 2023, comparé à une contraction de 2,3% au T4 2022). Il est resté presque inchangé en République slovaque (à 0,2 %, contre 0,3 %).
Parmi les autres pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles, le Portugal a enregistré la plus forte croissance du PIB (1,6 %) au T1 2023, suivi de la Colombie (1,4 %), du Mexique (1,3 %) et de la Finlande (1,1 %). Le PIB s’est contracté en Irlande (de moins 2,7%). Le PIB de la zone OCDE a dépassé son niveau d’avant la pandémie (T4 2019) de 4,5% au T1 2023, souligne le communiqué, relevant que dans le G7, le PIB a dépassé son niveau d’avant la pandémie de 3,2 %, bien qu’au Royaume-Uni et en Allemagne le PIB soit resté inférieur à son niveau prépandémique. Ailleurs dans l’OCDE, le PIB a été supérieur aux niveaux du T4 2019 au T1 2023 dans tous les pays pour lesquels des données sont disponibles, à l’exception de l’Espagne et de la République tchèque.