Esmail Baghaei, porte-parole du ministère, a affirmé mercredi que « l’enrichissement en Iran est un principe non négociable », niant « l’exactitude de cette information ». Il a également souligné que « la poursuite de l’enrichissement en Iran est un principe non négociable ».
Le diplomate a ajouté que « Téhéran considère cela comme un droit souverain et légal dans le cadre de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, et n’accepte aucune concession ni aucun recul à cet égard ».
Reuters a cité des sources diplomatiques iraniennes prétendant que « Téhéran pourrait suspendre l’enrichissement d’uranium si les États-Unis libéraient les avoirs iraniens gelés et reconnaissaient le droit de Téhéran à enrichir de l’uranium à des fins civiles dans le cadre d’un accord politique susceptible de déboucher sur un accord nucléaire plus large ».
Par ailleurs, Ali Akbar Ahmadian, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, a déclaré depuis Moscou que « des négociations indirectes avec Washington peuvent avoir lieu ». Il a expliqué que « si les Américains ont des intentions sérieuses et ne rompent pas leurs promesses et ne changent pas de position à chaque fois, les négociations peuvent avoir lieu ».
Le a reçu A rappeler que Masoud Pezeshkian, le président iranien a eu à Mascate, des discussions avec le sultan Haitham ben Tarek sur un certain nombre de questions régionales et internationales, notamment la question palestinienne et les négociations nucléaires.
Le président iranien a souligné que « la coopération bilatérale entre les pays islamiques empêche les puissances étrangères de subjuguer les peuples islamiques et améliore le bien-être et le progrès des peuples de la région ».
M. Pezeshkian a salué la position « franche et fondée sur des principes d’Oman sur la question palestinienne ».« Nous apprécions grandement le soutien du Sultanat d’Oman au peuple palestinien, et nous vous remercions sincèrement pour votre position bienveillante sur la question de Gaza », a-t-il noté.
Il a également exprimé son soutien total aux efforts de médiation régionale d’Oman. « La République islamique d’Iran a une confiance totale dans le rôle du Sultanat d’Oman », soulignant que « cette confiance impose aux deux parties une plus grande responsabilité dans le renforcement des relations et la mise en œuvre des accords ».
De son côté, Ben Tarek a salué la visite du président iranien, affirmant « la solidité des relations entre les deux pays » et soulignant « l’engagement de son pays dans son rôle de médiation, notamment dans les négociations nucléaires ».
« Nous poursuivons cette voie sérieusement et nous considérons le succès de la République islamique d’Iran comme un succès pour toute la région », a déclaré le sultan tout en spécifiant qu’Oman « ne recherche aucun intérêt personnel ou égoïste dans cette voie, mais est plutôt entré dans ce rôle avec des intentions pures ». Il a également indiqué que « son pays attache une grande importance aux positions qui lui sont transmises par la partie iranienne et les suit avec respect et sérieux ».
A noter que le Sultanat d’Oman a joué un rôle de premier plan dans la médiation entre l’Iran et les pays occidentaux sur la question nucléaire ces dernières années, parallèlement à ses efforts continus pour désamorcer les tensions régionales, un rôle qui a reçu des éloges répétés de Téhéran.