« Nous ne sommes pas un refuge pour les criminels », a déclaré J-L. Mélenchon lors d’une réunion publique à Paris devant des militants, selon la presse locale. « S’il y a un gouvernement insoumis dans ce pays, les criminels de guerre, criminels de génocide seront arrêtés à l’instant où ils mettront le pied sur notre sol », a-t-il ajouté, rapporte Le Figaro.
B. Netanyahu bénéficie d’une « immunité » qui « devra être prise en considération » en dépit du mandat d’arrêt de la CPI, a estimé mercredi le ministère français des Affaires étrangères. Dans un communiqué, la diplomatie française invoque les obligations prévues dans le droit international liées aux « immunités des Etats non parties à la CPI », ce qui est le cas d’Israël. Le Quai d’Orsay ajoute que « de telles immunités s’appliquent au premier ministre Netanyahu et autres ministres concernés » par un mandat d’arrêt de la Cour basée à La Haye. Ces immunités « devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise », poursuit le ministère.
« Il n’y a pas d’immunité, cela n’existe pas », a insisté J-L. Mélenchon.