La dette publique britannique n’avait plus dépassé les 100% du PIB depuis 1961 et s’établit à près de 3 000 milliards d’euros fin mai, selon des estimations de l’Office national des statistiques. Plusieurs facteurs expliquent la hausse des emprunts du gouvernement et donc ce dépassement symbolique : les programmes d’aide pour soutenir les ménages face à la hausse des prix de l’énergie, les taux d’intérêt sur la dette, plus élevés, et la revalorisation des allocations face à l’inflation.
Des dépenses justifiées, selon le ministre des Finances, par la pandémie et la guerre en Ukraine. Jeremy Hunt a renouvelé, mercredi 21 juin, son intention de diviser par deux l’inflation et de réduire cette dette publique. Cette estimation, qui peut encore être révisée, aura été mal accueillie par le Premier ministre. Rishi Sunak avait fait de la baisse d’impôts l’une des cinq priorités de son gouvernement. Il paraît compliqué désormais de tenir cette promesse, à un an des élections générales qui s’annoncent déjà menaçantes pour le parti conservateur, au pouvoir depuis douze ans.