Le scrutin législatif doit être organisé dans un délai de trois mois. A moins que quelqu’un puisse former un nouveau gouvernement, durant cette période. Voilà pourquoi l’ancien Benyamin Netanyahu, Premier ministre, voit son étoile briller dans le ciel israélien. Devenu chef de l’opposition, il tablait sur l’effondrement de la fragile coalition qui battait de l’aile depuis quelques mois, au rythme des démissions. B. Netanyahu, alias « Bibi », avait juré de revenir au pouvoir, et même de faire tout son possible pour faire tomber le gouvernement actuel. Un exécutif qui rassemble des partis de la droite, du centre, de la gauche et même un parti islamiste. Un attelage unique, mais branlant, dans l’histoire de l’État hébreu.
Ce conglomérat de partis s’est réuni avec pour seul objectif déclaré de chasser du pouvoir l’ancien Premier ministre dont la longévité n’a d’égale que les scandales qui ont émaillé ses mandats. Mais après une année, ils n’auront pas su surmonter leurs différends.
En vertu de l’accord de coalition, c’est Y. Lapid, actuel ministre des Affaires étrangères, qui assurera l’intérim et qui remplacera donc le chef du gouvernement sortant, N. Bennett. Sonnant ainsi le glas d’une instabilité sans fin…
