Le journal a souligné que l’armée d’occupation n’a pas démontré l’existence de tunnels ni d’un centre de commandement du mouvement Hamas, après avoir prétendu qu’ils étaient « situés sous l’hôpital ».
The Washington Post a également noté que « les groupes humanitaires avaient condamné l’incursion israélienne », affirmant que « les actions d’Israël ont mis en évidence la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires », appels rejetés par l’occupation et les États-Unis.
Cela survient alors que l’occupation persiste à répandre un récit trompeur, affirmant que l’hôpital Al-Shifa représente une « structure militaire pour la résistance palestinienne » et que cette dernière « y détient des prisonniers israéliens ».
L’occupation a également délibérément publié des articles similaires sur d’autres hôpitaux de la bande de Gaza, les utilisant comme prétexte pour les cibler de manière concentrée, menaçant la vie d’un grand nombre de patients et entraînant la mort de dizaines de blessés.
Doron Kadosh, correspondant des affaires militaires de la radio militaire d’occupation israélienne, a affirmé « qu’il n’y a aucune preuve indiquant qu’il y avait des prisonniers israéliens à l’intérieur d’Al-Shifa à Gaza ».
De son côté, le réseau américain CNN a rapporté qu’il « n’y a aucune preuve de l’existence d’un réseau de tunnels sous l’hôpital Al-Shifa à Gaza ».
Concernant le cessez-le-feu, le journal israélien Yedioth Ahronoth affirmait il y a quelques jours « qu’Israël, d’ici une semaine, au maximum deux semaines, sera contraint d’accepter un cessez-le-feu, car il n’y a pas de victoire à l’horizon ».
Bien que les responsables de l’administration américaine soient de plus en plus en désaccord avec l’actuel gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahu, sur « la manière de lancer l’agression contre Gaza, rien n’indique que le président américain Joe Biden soit prêt à menacer de suspendre l’aide militaire américaine à Israël », selon le site américain NBC News.