A la mi-mars, le nombre des candidats s’élevait à 1 044, la candidature étant close, aujourd’hui ce nombre est tombé à 718 après le retrait de 42 candidats et l’échec de 284 autres à joindre des listes électorales, a expliqué B. Mawlawi. et de souligner en outre que le nombre de listes électorales a enregistré une augmentation remarquable par rapport aux dernières législatives de 2018, soit 77 listes de plus.
La loi électorale au Liban stipule que tout candidat qui n’appartient pas à une liste perdra sa candidature et sera considéré comme exclu de la course électorale. La liste électorale comprend un certain nombre de candidats aux sièges parlementaires des 15 circonscriptions.
Les élections législatives ont lieu au Liban tous les 4 ans, selon la répartition adoptée depuis l’accord de Taëf en 1989, avec 128 sièges répartis entre musulmans et chrétiens dans tout le pays : 28 pour les sunnites, 28 pour les chiites, 8 pour les druzes, 34 pour les maronites, 14 pour les orthodoxes, 8 pour les catholiques, 5 pour les arméniens, deux sièges pour les alaouites et un siège pour les minorités au sein de la communauté chrétienne.
Les observateurs suivent de près l’évolution de l’échiquier politique libanais que d’aucuns croient entre les mains du Hezbollah. Une assertion souvent démentie par Hassan Nasrallah, leader de cette formation de la résistance. En tout cas, l’argent coulera à flots pour irriguer des courants sans les autres dans cette épreuve électorale. Des analystes font été de largesses américaines, mais aussi saoudiennes. Au-delà de cet aspect de la vie politique libanaise, la grande inconnue reste liée, elle, au taux de participation à cette épreuve électorale qui intervient dans une période des plus délicates pour le pays classé au bord de la faillite. Et qui plus est reste soumis à un embargo US plutôt lâche. Les électeurs vont-ils se presser de rejoindre les isoloirs alors que l’opinion est remontée contre la classe politique jugée, dans l’ensemble, corrompue ? That’s a question…