« Nous sommes heureux d’annoncer que le Département et Lockheed Martin ont conclu un accord de poignée de main (a handshake agreement) pour l’achat de 375 F-35 », a déclaré William LaPlante, chef des achats d’armes du Pentagone, a rapporté l’agence Reuters.
Un accord de « poignée de main » est un accord basé uniquement sur la bonne foi, qui ne peut pas être légalement appliqué.
Le Pentagone a indiqué que le nombre final d’avions pourrait changer, en fonction des « ajustements effectués par le Congrès américain dans le budget de l’exercice 2023, et des demandes éventuelles des partenaires internationaux ».
Lockheed, à son tour, a déclaré dans un communiqué qu’« au milieu des effets continus de Covid-19 et de la baisse du nombre d’avions F-35, le projet F-35 a pu réduire le coût de chaque avion par rapport aux niveaux records de l’inflation », comme l’ont montré les données US la semaine dernière. L’inflation s’est accélérée pour atteindre un taux annuel de 9,1 % en juin.
Selon Reuters, cet accord de « poignée de main » est un point de départ pour finaliser les prix, qui ne seraient probablement pas fixés avant des semaines, voire des mois, laissant la valeur finale de l’accord et de chaque avion incertaine.
Le coût du F-35A, qui est actuellement la version la plus courante de cet avion de combat aux États-Unis, est d’environ 79 millions de dollars la pièce. Le premier avion de cette version a coûté 221 millions de dollars lorsqu’il est sorti de la chaîne de production en 2007.
Le Pentagone avait signé un accord précédent en 2019 pour acheter 478 avions de combat F-36 sur une période de 3 ans, ce qui a permis à Lockheed d’acheter de plus grandes quantités de composants pour réduire les coûts d’environ 8%, à 34 milliards de dollars.