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Le logiciel Pegasus agite l’Inde : L’opposition exige des explications

En Inde, l'opposition est vent debout après de nouvelles révélations du quotidien The New York Times sur l'affaire Pegasus. Dans sa dernière enquête, le quotidien américain précise la date et les modalités d'acquisition du logiciel espion par le gouvernement de Narendra Modi auprès d'Israël.

En juillet 2017, N. Modi est le premier chef d’État Indien à visiter Israël, l’Inde ayant jusqu’alors soutenu la cause palestinienne. C’est à ce moment-là qu’un accord de 1,8 milliard d’euros est signé entre New Delhi et Tel Aviv pour acheter Pegasus et des missiles, précise le journal US. À partir de juin 2019, l’Inde soutiendra Israël aux Nations unies.
Alors qu’une session parlementaire démarre lundi 31 janvier, l’opposition s’est saisie de ces révélations pour renouveler ses attaques envers le pouvoir en place. « Le gouvernement Modi a acheté Pegasus pour espionner les institutions démocratiques, l’opposition politique et les citoyens en mettant leurs téléphones sur écoute. C’est une trahison », a réagi le leader du Congrès, Rahul Gandhi, sur Twitter ce vendredi, aux côtés de beaucoup d’autres.
La Guilde des éditeurs Indiens, qui défend la liberté de la presse, a demandé qu’une enquête de la Cour suprême fasse enfin la lumière sur l’emploi de Pegasus sur les citoyens indiens.
Depuis le début du scandale en Inde, le pouvoir en place nie tout en bloc, mais la pression monte. Seul le ministre des Transports a pour l’instant réagi, affirmant qu’on ne pouvait pas croire le New York Times.

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