Les licenciements ont commencé dimanche et représentent environ 4 % de l’effectif total d’AlShaya, qui compte près de 50 000 personnes, rapporte l’AFP. Ils sont principalement concentrés dans la franchise Starbucks au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ont déclaré ces personnes, qui ont refusé d’être nommées car l’affaire n’est pas publique. Des personnes au fait du dossier avaient indiqué à Reuters que ces licenciements concernaient plus de 2 000 personnes.
En janvier 2024, le géant du café avait admis que ses activités dans la région avaient été affectées négativement par le génocide perpétré par le régime israélien à Gaza, ce qui avait conduit à des résultats du premier trimestre inférieurs aux attentes du marché.
Dans un communiqué envoyé par courriel à l’AFP, un porte-parole d’Alshaya a attribué la décision à « des conditions commerciales difficiles ces six derniers mois ». « Nous avons pris la triste et très difficile décision de réduire le nombre de collègues dans nos magasins Starbucks (dans la région) Mena », a-t-il déclaré, sans préciser l’ampleur des coupes.
Le mouvement de boycott, initié par des militants propalestiniens, a ciblé de grandes marques occidentales, telles que Starbucks et McDonald’s, pour protester contre leur soutien à Israël depuis le début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza. Le géant américain de la restauration rapide a été également confronté à des demandes de boycott lorsqu’un franchisé dans les territoires occupés a annoncé son intention de fournir des repas gratuits aux soldats israéliens en octobre 2023.