La Chine affiche une opposition claire aux récentes politiques de Donald Trump, cherchant à se positionner en leader mondial du multilatéralisme, de l’action climatique et de la santé globale. En soutenant l’OMS après le retrait des États-Unis, Pékin mise sur la coopération internationale en santé dans un contexte post-pandémique. Ce geste renforce son influence dans la gouvernance mondiale, avec des possibilités d’orienter les priorités de l’OMS vers ses propres intérêts.
Concernant le climat, la critique chinoise du retrait américain de l’Accord de Paris s’accompagne d’un engagement fort : atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060. Cette ambition place la Chine au centre de la diplomatie climatique, attirant le soutien de l’Union européenne et d’autres pays engagés. Parallèlement, la Chine consolide son rôle dans les technologies vertes, comme les panneaux solaires et les véhicules électriques. Elle vient d’ailleurs de battre son propre record mondial en termes d’installations de capacités de production d’énergie renouvelable, selon les chiffres officiels.
Mais ces positions risquent d’alimenter les tensions avec Washington, notamment sur le commerce et la sécurité régionale. Pour Pékin, cette stratégie vise à renforcer son influence mondiale et à attirer les pays en quête d’alternatives à la domination américaine.
Dès son premier jour au pouvoir, D. Trump a signé une avalanche de décrets présidentiels. La bourrasque du président américain n’a pas épargné Cuba. Le Président milliardaire a annulé un décret signé sous l’administration de Joe Biden et a réintégré Cuba dans la liste des « pays soutenant le terrorisme ».
Dans une déclaration publiée par la Maison-Blanche, il a été précisé que l’un des décrets signés par D. Trump prévoit l’annulation de 78 décrets et mesures exécutives adoptés sous l’administration Biden. Parmi ces décisions, il a notamment annulé le décret de l’ère Biden et a réinscrit Cuba sur la liste des « pays soutenant le terrorisme ».
Suite à cette décision, le président cubain Miguel Diaz-Canel a vivement réagi sur son compte X (anciennement Twitter). En qualifiant cet acte de « moquerie et abusif », ajoutant qu’il confirmait « le discrédit des listes et des mécanismes de pression unilatéraux du gouvernement américain ».
Pourtant, dans une déclaration faite par la Maison-Blanche le 14 janvier, il avait été annoncé, via une notification officielle envoyée au Congrès, que Cuba serait retirée de cette liste. Suite à cette décision, les autorités cubaines avaient commencé à libérer progressivement des prisonniers condamnés pour divers crimes.
A noter que l’ancien président américain Barack Obama avait retiré Cuba de cette liste le 29 mai 2015. Cependant, l’administration Trump avait réinscrit le pays en janvier 2021, à quelques jours de la fin de son mandat. Outre Cuba, la liste inclut également la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie.