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La diplomatie algérienne fait preuve de marocophobie aiguë : R. Lamamra fidèle aux arguments de S. Chengriha

Dans son allocution, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que «la reprise du conflit armé, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, mérite une plus grande attention de la communauté internationale». Usant ainsi de la rhétorique déjà exploitée par le général Said Chengriha lors de visite, du 21 juin, en Russie.
Dans la foulée, R. Lamamra a appelé Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, à«accélérer la nomination de son envoyé personnel et à lancer un processus politique crédible entre les deux parties au conflit, dans le but de parvenir à une solution politique juste et durable qui assurera l’autodétermination du peuple de la République sahraouie, membre fondateur de l’Union Africaine (UA)».
Autant dire qu’Alger trace la feuille de route aux séparatistes du Polisario desquels ils se jouent à chaque occasion pour peu que cela serve leurs intérêts. Une feuille de route de nature à bloquer la solution politique telle qu’envisagée par Rabat et qui plus est a bénéficié de l’assentiment de la communauté internationale. L’offre marocaine d’autonomie qui a été jugé « réaliste » et « crédible » avait, rappelle-t-on, tourné le dos, définitivement, au processus référendaire.
Dès lors, il apparait clairement que le système algérien n’entend nullement favoriser l’émergence d’une quelconque solution à un problème qu’il sait factice, puisqu’il a contribué à l’entretenir au fil des décades dans l’objectif de s’arroger un leadership régional… Voilà pourquoi tous les moyens sont bons pour nuire aux intérêts du Maroc. On comprend dès lors pourquoi, parallèlement au téléguidage du Polisario et de ses leaders, des ONG pro-séparatistes cherchent à coordonner une nouvelle attaque contre le Maroc. Ainsi, l’«Instance sahraouie contre l’occupation marocaine» (ISACOM) a condamné, mardi, le «siège imposé à la militante sahraouie des droits de l’Homme SoltanaKhaya et de sa famille» en appelant les Nations unies à «protéger les civils sahraouis de la répression marocaine».
Dans un communiqué largement diffusé par les relais médiatiques du mouvement séparatistes et de leurs parrains algériens, l’ONG d’Aminatou Haidar a dit dénoncer le«harcèlement dont la militante sahraouie des droits humains et sa famille ont été victimes» à Boujdour. «Les autorités d’occupation marocaines continuent leurs pratiques répressives et inhumaines, divulguées par beaucoup d’organisations internationales des droits de l’Homme, qui appellent à la fin des violations des droits de l’Homme systématique dans les territoires occupés sahraouis, commises par les forces d’occupation», fustige-t-elle.
L’ONG, non reconnue par les autorités marocaines et née suite à la dissolution du CODESA, réitère même les demandes du Front d’instaurer un«mécanisme international indépendant pour la protection des droits humains au Sahara», pointant du doigt «l’incapacité des Nations unies». L’association dit aussi saisir l’ONU, ses divers organes, ainsi que l’Union Africaine, l’Union européenne et les organisations des droits de l’Homme, pour«mener une action urgente» et «presser l’État marocain».
Pour sa part, la«commission sahraouie des droits de l’Homme»(CONASADH) a publié un communiqué évoquant le cas de la militante pro-Polisario SoltanaKhaya et dénonçant des «exactions commises à l’encontre des Sahraouis». L’instance est allée jusqu’à pointer une«recrudescence des crimes de guerre et crimes contre l’humanité», avec une «tentative de meurtre planifié» à l’encontre de ladite militante.

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