C’est dans l’économie verte (55e mondial) et dans le domaine des infrastructures permettant le commerce et la circulation des produits, (57e) que le Maroc a pu enregistrer de bons points. Mais il reste à la traîne au niveau du capital social où il est 162e, et qui comprend le pourcentage de citoyens qui font du bénévolat et des œuvres caritatives, tout en mesurant la solidarité intrafamiliale et avec l’entourage. Idem au niveau de la santé et de l’éducation, (86e et 122e). Même au niveau de l’environnement naturel, le Maroc arrive au 136e rang. Dans le domaine de la sûreté et la sécurité, le Maroc est mieux classé (62e), mais il chute à la 114e place dans l’indice des libertés personnelles, qui inclut la liberté d’expression, la religion et la tolérance envers les étrangers et autres minorités. Le pays se classe 89e dans l’indice de gouvernance et 95e dans celui de la qualité économique et de la qualité de vie.
Sur les 167 pays, le Danemark arrive en tête de liste, suivi de la Norvège et de la Suède. La République centrafricaine, le Yémen et le Soudan du Sud bouclent la hit-parade mondiale.
Au niveau arabe, les Emirats arabes unis sont en tête, suivis du Qatar et du Koweït, alors que le Maroc se classe septième.
L’indice de prospérité est publié chaque année par le Legatum Institute, une organisation éducative à but non-lucratif, fondée et financée en partie par la société d’investissement privée Legatum. Les données se basent sur un recoupement des statistiques mondiales de Gallup, des indicateurs de développement et de gouvernance, des données de Freedom House, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’Amnesty International et du Center for Systematic Peace.