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Inclusion socio-économique de la femme: L’INDH s’y engage

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La Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars de chaque année, constitue pour l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) une occasion de rappeler la place qu’occupe la femme dans la société et l’engagement constant en faveur de son inclusion socio-économique.

Dans un communiqué, la Coordination nationale de l’INDH souligne que la phase III de l’INDH, lancée en 2018, s’inscrit en droite ligne de cette vision, notant que le nouveau programme consacré à l’impulsion du capital humain des générations montantes rappelle, s’il en était besoin, que la femme est le premier facteur du développement économique et humain.
Concrètement, le développement de la petite enfance (DPE), cheval de bataille de l’INDH, ne peut atteindre ses objectifs sans que la femme, clé de voûte de la préparation des générations futures, n’y soit étroitement associée, assure la même source, soutenant que ce soit en matière de santé, de nutrition ou d’éducation, cette initiative joue un rôle déterminant auquel les projets de l’INDH impriment une forte dynamique.
En matière de santé, l’INDH implique les futures mères dès les premières étapes pour que soit sauvegardées leur santé et celle de leur bébé, poursuit le communiqué, relevant mettre à leur disposition des centres d’accueil dédiés, Dar Al Oumouma, répartis sur l’ensemble du territoire national, afin de les faire bénéficier d’une prise en charge sanitaire et de nombreuses prestations, comme des kits de naissance, des conseils en santé et nutrition, etc. Les Dar Al Oumouma, dont les services sont enrichis et renouvelés régulièrement, ont déjà bénéficié à plus de 122.000 femmes issues du milieu rural dans toutes les régions du Royaume. Il convient aussi de rappeler le dispositif de santé communautaire mis en place dans le cadre d’un accord tripartite entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale, l’Unicef et l’INDH pour faciliter le suivi de l’accouchement et des soins pré et postnataux, avec l’appui de Personnes Relais Communautaires (PRC), dont 80% sont des femmes, explique la Coordination, ajoutant qu’en matière d’éducation préscolaire, l’encadrement pédagogique est également essentiellement assuré par plus de 3.500 éducatrices employées localement au sein des unités préscolaires ouvertes dans les zones rurales qui bénéficient à plus de 48.000 petites filles préscolarisées.
Dans le domaine de l’éducation, l’INDH apporte aussi un soutien important à la lutte contre la déperdition scolaire, et principalement le décrochage scolaire des jeunes filles, en contribuant à améliorer les conditions de scolarité et en édifiant des Dar Taliba au profit de 26.000 filles, en particulier dans les zones rurales et les quartiers des périphéries urbaines, relève le communiqué. L’appui de l’INDH à la femme passe également par le soutien apporté aux catégories les plus démunies, note la même source, rappelant que depuis le lancement de 3ème Phase, « on compte plus de 104.000 femmes bénéficiaires dans le cadre du programme d’accompagnement des personnes en situation de précarité ».
De même, le programme relatif à l’amélioration du revenu et l’inclusion économique des jeunes, a permis, à travers les plateformes des jeunes, d’accueillir et d’orienter plus de 30.000 femmes, estime la Coordination, soulignant que dans un cas comme dans l’autre, l’incontournable insertion économique de la femme et la valorisation de son rôle dans la création de richesses figurent en bonne place des buts poursuivis. Il suffit à cet égard de rappeler que les nombreuses coopératives et groupements d’intérêt économique soutenus par l’INDH, actifs dans l’artisanat ou l’agroalimentaire, pour ne citer que ces secteurs, sont essentiellement pilotés par des femmes.
Enfin, l’INDH est engagée dans la promotion de la représentativité des femmes dans ses organes de gouvernance. « Et de fait, celles-ci le sont au sein de la Coordination Nationale de l’INDH et de plus en plus dans les organes de gouvernance territoriaux, où elles constituent près d’un quart des membres, participant ainsi, à tous les niveaux de décision, aussi bien à l’élaboration des grandes orientations qu’à la mise en œuvre des projets sur le terrain, au service du développement humain dans notre pays », conclut le communiqué.

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