En 2021, les exportations à destination des pays arabes avaient représenté 789 millions d’euros, soit 9 % du total, selon cette même source. Chiffres qui vont crescendo depuis que les Accords d’Abraham, diligentés à partir de 2020 par les Etats-Unis, ont permis la normalisation des relations entre l’entité sioniste et les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan. Processus dénoncé comme une « trahison » par les Palestiniens.
« L’instabilité mondiale augmente la demande pour les systèmes de défense aériens israéliens, les drones et les missiles et nous travaillons de façon continue pour préserver nos moyens et les renforcer », a indiqué Eyal Zamir, directeur-général du ministère israélien. Selon le ministère, ces exportations ont doublé au cours des neuf dernières années, atteignant la somme record de 11,5 milliards d’euros en 2022. Les drones ont représenté un quart des exportations et les « missiles, roquettes et système de défense anti-aériens » ont représenté 19 %, ajoute-t-on.
Pour l’heure, Tel-Aviv croise les doigts face à un contrat des plus mirifiques à conclure avec la Défense allemande. Berlin compte en effet débloquer pas moins de 4 milliards d’euros pour l’acquisition du système de défense antimissiles israélien « Arrow 3 », vanté par Tel-Aviv pour ses performances face à la résistance palestinienne et libanaise.